Les techniques de fabrication des Plaques
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Les techniques de fabrication des Plaques
Si beaucoup d’articles traitent de l’historique, de l'esthétique des plaques et de la numérologie, trop peu abordent la technique de la plaque. Au delà de l’immatriculation qu’il porte, comment cet objet est il fabriqué ?
Cet article est assez technique, il est néanmoins indispensable pour comprendre certains choix de fabricants ou même de nations. N'oublions jamais qu’avant d’être un support d’identification (et accessoirement un objet de collection...), une plaque est d’abord un produit technique et commercial. Ou même une activité typique des prisons américaines, ainsi que le montre le site http://doc.state.wy.us/prisons/plates.html
Plusieurs techniques, et même technologies s'affrontent. Dans les premiers paragraphes, deux grands courants de la plaque métallique sont abordés, que nous nommerons arbitrairement " technique Française " et " technique Allemande ". Plus loin, sont développés les autres supports (plastique "perspex", ...) ainsi que les méthodes plus "archaïques" tel la peinture au tampon. Enfin, quelques adresses utiles figurent en fin d'article.
A l'origine, la plaque se présente sous l'aspect d'une bobine de feuille d'aluminium d'un poids de plusieurs tonnes.
Quel aluminium ? Les contraintes mécaniques d'une plaque sont minimes, le fluage (déformation de la matière sous la conjugaison du poids et d'une élévation de la température) négligeable et la résilience (déformation sous l'effet de la température) inexistante. Seule la corrosion doit être prise en compte, et bien entendu les critères de coût et de disponibilité. C'est donc logiquement vers des produits du type NF EN 485-2 ou NF EN 1386 que les industriels se tournent. Il s'agit pour le premier d'un produit presque pur. Pour le second, il s’agit d'un alliage cuivre+fer qui améliore les qualités mécaniques, et surtout dont la corrosion, notamment électro-galvanique, est minime. Cette réaction électrolytique, ou en quelque sorte les particules de surface sont "arrachés" par l’échange d'ions, provoque un aspect blanchâtre et comme soufflé de l’intérieur, observable notamment près des rivets de fixations.
L’épaisseur choisie est presque toujours le 10/10 (dix dixièmes) ou 1 mm d’épaisseur. Cela suffit pour les faibles contraintes mécaniques, et surtout après finition de la plaque, où l'on atteindra 12/10, évite une usure trop rapide des poinçons et matrices qui forment le numéro. Enfin c'est un réglage d’épaisseur pratique pour ces mêmes poinçons.
Sur la bobine support, qui peut atteindre 2.5 kilomètres, vient se déposer deux épaisseurs de feuille d'aluminium. Chacune est d'environ 1/10, et de couleur différente. Dans la technique française, une première noire, puis un revêtement blanc ou jaune. Naturellement les couleurs étant à choix multiple, tout est réalisable (une première orange, une deuxième verte pour les plaques diplomatiques, ...). En France, une homologation est obligatoire par module de plaque, c'est a dire par format ET par combinaison de coloris. Il s’agit des mentions TPPR (Transport Public- Plaques Réfléchissantes) et maintenant TMPR (Taxe Parafiscale sur les Produits / Matériaux Rétro-réfléchissants, à confirmer ?), suivies du numéro d’homologation obtenu par le fabricant.
L’homologation ne prends pas en compte la frappe ultérieure des caractères. Pour les marchés étrangers, il suffit de remplacer la bande revêtement par d'autre modèles soumis à homologation dans le pays correspondant.
Avant la dépose, la plaque " support " aura subi une première transformation, qui est en fait son premier pas de "plaque". Les bords sont relevés par soyage, cette opération permettra de caler les feuillets intermédiaires, et elle permet de visualiser l’épaisseur qu'il faudra relever pour obtenir le numéro. Après dépose des feuillets intermédiaires, qui adhèrent grâce à une colle à fort grippage, plus une légère retreinte due au montage dans le soyage, la plaque est découpée à son format par massicotage.
Il ne reste plus au garagiste, qui est équipe d'une presse manuelle, électrique ou pneumatique, qu’à poser sur un cadre-guide un jeu de matrices au dessus de la plaque, un jeu de poinçon sous la plaque, puis à serrer pour obtenir une plaque toute neuve. On peut également dire que la plaque est embossée (relief en haut), à l’inverse de débossée (relief en bas).
La plaque est prise "en sandwich" entre poinçon et matrice. La matrice est soulevée par une action mécanique (ou électrique, ou pneumatique). Elle pousse l’arrière de la plaque. L'avant est maintenu par le support-poinçon, sauf à l’emplacement des poinçons qui de plus coupent à partir d'une certaine épaisseur (d'ou l’importance de l’épaisseur support). Le feuillet intermédiaire supérieur (en France, blanc ou jaune) est alors découpé par les bords du poinçon, laissant apparaître le feuillet intermédiaire inférieur (en France, noir), qui ayant été "poussé" vers l'avant, apparaît désormais en relief.
AVANTAGES
- L’immatriculation est visible "physiquement" puisque en relief.
- L’immatriculation ne nécessite pas d’apport (peinture, vernissage, etc).
- L’immatriculation reste stable dans le temps (même le support est imprimé).
INCONVENIENTS
- Le procédé est coûteux ( trois épaisseurs, calage délicat).
- Les machines à frapper doivent être puissantes.
- Et surtout les poinçons et matrices s’usant dans le temps, doivent être remplacés pour assurer une frappe correcte.
FABRICANTS
En France, les fabricants de supports aluminium sont essentiellement : Europe Production et Fabricauto (désormais associés), FAAB, Superplaque et Tiflex; certains fournissent des supports différent (Perspex, par exemple) et s’intéressent à des marchés complémentaires. Voir ci-dessous les coordonnées des fabricants français.
Les fabricants qui fournissent le film rétro-réfléchissant sont 3M et Dow Chemical, comme dans de nombreux pays et d'autres techniques de fabrication.
La frappe de l’immatriculation utilise la technique du soyage, qui consiste à obtenir un relief par décalage de surface, avec un léger déport interne/externe, mais JAMAIS de découpe. Cette technique accorde beaucoup plus de fantaisie. dans l’esthétique des matrices, tels les arrondis prononcés, présent par exemple sur les nouvelles plaques allemandes.
Cependant, cette technique n’est pas plus rustique que la première. Leur principe diffère, mais la technique "Allemande" inclus aussi l'apport d'une couche comportant un hologramme. Et surtout, dans sa dernière version, la pérennité de la plaque devient aussi bonne qu’avec la technique "Française" . En effet, la finition de surface est désormais assurée par la pose d'un film plastique, insensible aux UV, coloré à l'emplacement de la numérotation et permet l’ajout de drapeau, blason ou tout autre motif " graphique ". Dans ce cas l'insertion d'hologramme de sécurité, de code-barre, de vignette témoin, ou de tout autre procédé d’authentification devient très simple.
Il est à noter que les premières plaques françaises utilisant cette technique ont fait leur apparition début 2000, en voici un exemple ci-dessous :
AVANTAGES :
- Prix de revient (sans film plastique),
- Beaucoup de fantaisie possible,
- Utilisation de la technique laser (impression à plat)
INCONVENIENTS
- Prix de revient (dans la dernière version, deux machines sont nécessaires)
- Facilite de contrefaçon
- Utilisation de support non prévu possible (tôle découpée, plaque à l'envers, etc).
FABRICANTS
En Allemagne, les principaux fabriquants sont Utsch et Hoffman; en Espagne ce sont Europlaca.
]La technique des plaques en plastique où plus exactement en Perspex est plus simple, un peu moins coûteuse, mais elle fourni des plaques d’une durée de vie plus limité.
Les fabricants moulent des plaques en Perspex, le cas échéant légèrement teintées, à la taille adéquate, et préencollées. Elles sont protégées par un film.
Les supports rétro-réfléchissants de couleur blanc ou jaunes sont pre-découpés, ils peuvent également comporter l’Euroband.
Il suffit alors d’imprimer sur cette feuille support les caractères correspondants à l’immatriculation, voire d’insérer un logo, un sous-titre, etc. Les caractères doivent normalement être imprimés en noir et respecter la norme décrite dans le Code de la Route, mais ceci est loin d’être le cas pour les plaques " Tuning ", pour lesquelles de multiples polices de caractères sont disponibles.
Quand cette feuille est imprimée, et d’éventuels éléments insérés, elle est appliquée sur la partie en perspex. Cette application doit être la plus précise possible pour éviter de laisser des bulles d’air. Néanmoins les différences de dilatation dans le temps peuvent laisser l’eau et les poussières s’infiltrer entre les deux supports dans le temps.
Cette technique a été très utilisée par le passé, avec des caractères en métal. De nos jours, on en trouve encore, notamment sur des plaques de motos. La photo ci-dessous est celle d'une plaque passager TIFLEX :
PLAQUES PEINTES AU TAMPON,...
Bien avant que les plaques ne soient un objet à part entière, il a été nécessaire d’identifier les véhicules et/ou leurs propriétaires. Quoi de plus simple, que de porter ce numéro d’identification directement sur un élément de carrosserie ou le pare-chocs !
Ainsi, les fabricants ont produit des kits de tampons, utilisés jusque dans les années 70. Ces technique ont longtemps été utilisées sur les véhicules militaires de nombreux pays.
La photo ci-dessous montre le kit Tiflex (comme "TImbre FLEXible"), issu de la collection de Patrick Liegeois, utilisant une peinture grise métallisée résistant au temps et aux intempéries.
Cet article est assez technique, il est néanmoins indispensable pour comprendre certains choix de fabricants ou même de nations. N'oublions jamais qu’avant d’être un support d’identification (et accessoirement un objet de collection...), une plaque est d’abord un produit technique et commercial. Ou même une activité typique des prisons américaines, ainsi que le montre le site http://doc.state.wy.us/prisons/plates.html
Plusieurs techniques, et même technologies s'affrontent. Dans les premiers paragraphes, deux grands courants de la plaque métallique sont abordés, que nous nommerons arbitrairement " technique Française " et " technique Allemande ". Plus loin, sont développés les autres supports (plastique "perspex", ...) ainsi que les méthodes plus "archaïques" tel la peinture au tampon. Enfin, quelques adresses utiles figurent en fin d'article.
A l'origine, la plaque se présente sous l'aspect d'une bobine de feuille d'aluminium d'un poids de plusieurs tonnes.
Quel aluminium ? Les contraintes mécaniques d'une plaque sont minimes, le fluage (déformation de la matière sous la conjugaison du poids et d'une élévation de la température) négligeable et la résilience (déformation sous l'effet de la température) inexistante. Seule la corrosion doit être prise en compte, et bien entendu les critères de coût et de disponibilité. C'est donc logiquement vers des produits du type NF EN 485-2 ou NF EN 1386 que les industriels se tournent. Il s'agit pour le premier d'un produit presque pur. Pour le second, il s’agit d'un alliage cuivre+fer qui améliore les qualités mécaniques, et surtout dont la corrosion, notamment électro-galvanique, est minime. Cette réaction électrolytique, ou en quelque sorte les particules de surface sont "arrachés" par l’échange d'ions, provoque un aspect blanchâtre et comme soufflé de l’intérieur, observable notamment près des rivets de fixations.
L’épaisseur choisie est presque toujours le 10/10 (dix dixièmes) ou 1 mm d’épaisseur. Cela suffit pour les faibles contraintes mécaniques, et surtout après finition de la plaque, où l'on atteindra 12/10, évite une usure trop rapide des poinçons et matrices qui forment le numéro. Enfin c'est un réglage d’épaisseur pratique pour ces mêmes poinçons.
Sur la bobine support, qui peut atteindre 2.5 kilomètres, vient se déposer deux épaisseurs de feuille d'aluminium. Chacune est d'environ 1/10, et de couleur différente. Dans la technique française, une première noire, puis un revêtement blanc ou jaune. Naturellement les couleurs étant à choix multiple, tout est réalisable (une première orange, une deuxième verte pour les plaques diplomatiques, ...). En France, une homologation est obligatoire par module de plaque, c'est a dire par format ET par combinaison de coloris. Il s’agit des mentions TPPR (Transport Public- Plaques Réfléchissantes) et maintenant TMPR (Taxe Parafiscale sur les Produits / Matériaux Rétro-réfléchissants, à confirmer ?), suivies du numéro d’homologation obtenu par le fabricant.
L’homologation ne prends pas en compte la frappe ultérieure des caractères. Pour les marchés étrangers, il suffit de remplacer la bande revêtement par d'autre modèles soumis à homologation dans le pays correspondant.
Avant la dépose, la plaque " support " aura subi une première transformation, qui est en fait son premier pas de "plaque". Les bords sont relevés par soyage, cette opération permettra de caler les feuillets intermédiaires, et elle permet de visualiser l’épaisseur qu'il faudra relever pour obtenir le numéro. Après dépose des feuillets intermédiaires, qui adhèrent grâce à une colle à fort grippage, plus une légère retreinte due au montage dans le soyage, la plaque est découpée à son format par massicotage.
Il ne reste plus au garagiste, qui est équipe d'une presse manuelle, électrique ou pneumatique, qu’à poser sur un cadre-guide un jeu de matrices au dessus de la plaque, un jeu de poinçon sous la plaque, puis à serrer pour obtenir une plaque toute neuve. On peut également dire que la plaque est embossée (relief en haut), à l’inverse de débossée (relief en bas).
La plaque est prise "en sandwich" entre poinçon et matrice. La matrice est soulevée par une action mécanique (ou électrique, ou pneumatique). Elle pousse l’arrière de la plaque. L'avant est maintenu par le support-poinçon, sauf à l’emplacement des poinçons qui de plus coupent à partir d'une certaine épaisseur (d'ou l’importance de l’épaisseur support). Le feuillet intermédiaire supérieur (en France, blanc ou jaune) est alors découpé par les bords du poinçon, laissant apparaître le feuillet intermédiaire inférieur (en France, noir), qui ayant été "poussé" vers l'avant, apparaît désormais en relief.
AVANTAGES
- L’immatriculation est visible "physiquement" puisque en relief.
- L’immatriculation ne nécessite pas d’apport (peinture, vernissage, etc).
- L’immatriculation reste stable dans le temps (même le support est imprimé).
INCONVENIENTS
- Le procédé est coûteux ( trois épaisseurs, calage délicat).
- Les machines à frapper doivent être puissantes.
- Et surtout les poinçons et matrices s’usant dans le temps, doivent être remplacés pour assurer une frappe correcte.
FABRICANTS
En France, les fabricants de supports aluminium sont essentiellement : Europe Production et Fabricauto (désormais associés), FAAB, Superplaque et Tiflex; certains fournissent des supports différent (Perspex, par exemple) et s’intéressent à des marchés complémentaires. Voir ci-dessous les coordonnées des fabricants français.
Les fabricants qui fournissent le film rétro-réfléchissant sont 3M et Dow Chemical, comme dans de nombreux pays et d'autres techniques de fabrication.
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PLAQUE ALUMINIUM : TECHNIQUE ALLEMANDE
C'est de fait la technique la plus répandue par le monde, car d'une simplicité presque enfantine. Plusieurs fabricants comme Utsch ou Toennjes montrent sur leur sites Web des détails sur les modes de fabrication. Les numéros sont frappés sur une plaque, puis tout ce qui est en relief est teint d'une couleur contrastée. Globalement, le choix du support est similaire à la technique française, les conditions d'utilisation étant comparable. Seule l’épaisseur peut être plus variable, n'ayant pas les contraintes d'une frappe ultérieure. Ceci explique pourquoi il est possible d’utiliser des plaques "allemandes" dans des machines conçues pour la technique française, comme en Tunisie par exemple. Le seul critère étant le choix de la machine finisseuse (voir plus loin).PLAQUE ALUMINIUM : TECHNIQUE ALLEMANDE
La frappe de l’immatriculation utilise la technique du soyage, qui consiste à obtenir un relief par décalage de surface, avec un léger déport interne/externe, mais JAMAIS de découpe. Cette technique accorde beaucoup plus de fantaisie. dans l’esthétique des matrices, tels les arrondis prononcés, présent par exemple sur les nouvelles plaques allemandes.
Cependant, cette technique n’est pas plus rustique que la première. Leur principe diffère, mais la technique "Allemande" inclus aussi l'apport d'une couche comportant un hologramme. Et surtout, dans sa dernière version, la pérennité de la plaque devient aussi bonne qu’avec la technique "Française" . En effet, la finition de surface est désormais assurée par la pose d'un film plastique, insensible aux UV, coloré à l'emplacement de la numérotation et permet l’ajout de drapeau, blason ou tout autre motif " graphique ". Dans ce cas l'insertion d'hologramme de sécurité, de code-barre, de vignette témoin, ou de tout autre procédé d’authentification devient très simple.
Il est à noter que les premières plaques françaises utilisant cette technique ont fait leur apparition début 2000, en voici un exemple ci-dessous :
AVANTAGES :
- Prix de revient (sans film plastique),
- Beaucoup de fantaisie possible,
- Utilisation de la technique laser (impression à plat)
INCONVENIENTS
- Prix de revient (dans la dernière version, deux machines sont nécessaires)
- Facilite de contrefaçon
- Utilisation de support non prévu possible (tôle découpée, plaque à l'envers, etc).
FABRICANTS
En Allemagne, les principaux fabriquants sont Utsch et Hoffman; en Espagne ce sont Europlaca.
PLAQUES EN PERSPEX
]La technique des plaques en plastique où plus exactement en Perspex est plus simple, un peu moins coûteuse, mais elle fourni des plaques d’une durée de vie plus limité.
Les fabricants moulent des plaques en Perspex, le cas échéant légèrement teintées, à la taille adéquate, et préencollées. Elles sont protégées par un film.
Les supports rétro-réfléchissants de couleur blanc ou jaunes sont pre-découpés, ils peuvent également comporter l’Euroband.
Il suffit alors d’imprimer sur cette feuille support les caractères correspondants à l’immatriculation, voire d’insérer un logo, un sous-titre, etc. Les caractères doivent normalement être imprimés en noir et respecter la norme décrite dans le Code de la Route, mais ceci est loin d’être le cas pour les plaques " Tuning ", pour lesquelles de multiples polices de caractères sont disponibles.
Quand cette feuille est imprimée, et d’éventuels éléments insérés, elle est appliquée sur la partie en perspex. Cette application doit être la plus précise possible pour éviter de laisser des bulles d’air. Néanmoins les différences de dilatation dans le temps peuvent laisser l’eau et les poussières s’infiltrer entre les deux supports dans le temps.
PLAQUES AVEC CARACTERES RIVETTES
Cette technique a été très utilisée par le passé, avec des caractères en métal. De nos jours, on en trouve encore, notamment sur des plaques de motos. La photo ci-dessous est celle d'une plaque passager TIFLEX :
PLAQUES PEINTES AU TAMPON,...
Bien avant que les plaques ne soient un objet à part entière, il a été nécessaire d’identifier les véhicules et/ou leurs propriétaires. Quoi de plus simple, que de porter ce numéro d’identification directement sur un élément de carrosserie ou le pare-chocs !
Ainsi, les fabricants ont produit des kits de tampons, utilisés jusque dans les années 70. Ces technique ont longtemps été utilisées sur les véhicules militaires de nombreux pays.
La photo ci-dessous montre le kit Tiflex (comme "TImbre FLEXible"), issu de la collection de Patrick Liegeois, utilisant une peinture grise métallisée résistant au temps et aux intempéries.
Dernière édition par Dom_quichatte le Lun 26 Oct - 0:37, édité 3 fois
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Re: Les techniques de fabrication des Plaques
Instructif !
Merci
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