CR road trip en Corse
+9
Aioli 66
Ricoux33
Algo
Fat Boy Jim
Tipsy06
Ray69
Nannan
Adelie45
Gilles77
13 participants
SGT3R® - Scooters GT 3 Roues - www.sgt3r.com :: Le paddock détente :: Les sorties, rencontres, balades à scooter ou à moto du forum "Scooters GT 3 Roues" (Public) :: Les Teams SGT3R :: Le coin de la Team PACA SGT3R :: Les CR de la Team PACA SGT3R
Page 1 sur 1
CR road trip en Corse
« Ce parfum ! Ce parfum léger et subtil, fait de thym et d’amandier, de figuier et de châtaignier… Et là encore, ce souffle imperceptible de pin, cette touche d’armoise, ce soupçon de romarin et de lavande… Mes amis ! Ce parfum… C’est la Corse ! » © Goscinny & Uderzo – « Astérix en Corse »
Il est des voyages qui font rêver tant qu’ils n’ont pas été réalisés. Faire un jour le tour de l’île de Beauté en moto était un de ceux là. Notre road book a donc été établi en sachant qu’en Corse les distances se mesurent en temps, mais aussi que nous voulions allier le plaisir de la découverte à celui de rouler, sans impératifs d’horaires. Ma SDS préférée ayant des problèmes de dos, décision fut prise de faire la liaison sur TOULON en 2 jours (tout en faisant un peu de tourisme). Et pour la ménager, la seule solution c’était l’autoroute, même si je n’apprécie que fort moyennement ce ruban gris, monotone…..et payant.
Jour 1 : LYON
Notre voyage a commencé le matin du 7 septembre, l’objectif étant d’arriver à LYON pour le déjeuner. Partis dans le brouillard, rien à signaler à part un temps plus que frais et un petit bouchon au tunnel de Fourvière.
Arrivés à l’hôtel IBIS Gerland (à côté du stade) (confort minima, mais pour une nuit ça va), le temps de se changer en piétons et direction le métro tout proche pour nous rendre dans le vieux Lyon.
Après un passage par la place Bellcour, notre premier arrêt fut pour la primatiale Saint-Jean dont l’horloge astronomique, l’une des plus anciennes d’Europe, doit donner l’heure exacte jusqu’en 2019. Malheureusement, cette horloge était hors de la vue du public, en travaux suite à un acte de vandalisme commis l’an dernier.
Nous avons poursuivi par la découverte de quelques traboules, passages à travers des bâtiments permettant de passer d'une rue à une autre rue parallèle de manière plus directe. Il en existe plus de 200 dont une quarantaine ouverte en permanence au public.
Après un coup d’œil à la tour rose, arrêt devant le palais de justice surnommé « Les 24 colonnes » par les lyonnais en raison des colonnes corinthiennes de sa façade. En prenant langue avec l’un des fonctionnaires gardant l’entrée, celui-ci, ayant débuté sa carrière à la prison de MEAUX, nous fit visiter quelques-unes des plus belles salles de ce palais.
Ensuite, passage sur les quais de Saône pour aller voir les murs peints, puis montée par le funiculaire jusque N.D. de Fourvière.
Nous ne pouvions pas terminer cette journée sans diner dans un bouchon. Une salade lyonnaise aux foies de volaille, une andouillette lyonnaise pour madame et de la cervelle de canut, le tout arrosé d’un Côtes-du-Rhône, firent notre affaire et conclurent agréablement cette première journée.
La statue de Louis XIV place Bellecour
La primatiale St Jean
La longue traboule
La tour rose
Le palais de justice
Le mur peint des Lyonnais. Sur 800 m² sont représentées 31 célébrités lyonnaises dont le créateur de guignol, les frères Lumière, St Exupéry et son petit Prince, Paul Bocuse, Fréderic Dard, l’abbé Pierre, Bernard Lacombe, ou le cinéaste de l’horloger de Saint-Paul (le quartier de l’autre côté de la Saône), Bertrand Tavernier.
Le mur peint de la cour des Loges si bien fait que je suis passé deux fois devant avant de le remarquer.
Le mur peint des Ecrivains. Y figurent environ les noms de 300 écrivains lyonnais et quelques extraits de leurs œuvres. Au rez-de-chaussée les trois boutiques sont en trompe-l’œil, tout comme le facteur dans le porche qui pose juste à côté d’une vraie boîte aux lettres PTT.
Notre Dame de Fourvière.
Il est des voyages qui font rêver tant qu’ils n’ont pas été réalisés. Faire un jour le tour de l’île de Beauté en moto était un de ceux là. Notre road book a donc été établi en sachant qu’en Corse les distances se mesurent en temps, mais aussi que nous voulions allier le plaisir de la découverte à celui de rouler, sans impératifs d’horaires. Ma SDS préférée ayant des problèmes de dos, décision fut prise de faire la liaison sur TOULON en 2 jours (tout en faisant un peu de tourisme). Et pour la ménager, la seule solution c’était l’autoroute, même si je n’apprécie que fort moyennement ce ruban gris, monotone…..et payant.
Jour 1 : LYON
Notre voyage a commencé le matin du 7 septembre, l’objectif étant d’arriver à LYON pour le déjeuner. Partis dans le brouillard, rien à signaler à part un temps plus que frais et un petit bouchon au tunnel de Fourvière.
Arrivés à l’hôtel IBIS Gerland (à côté du stade) (confort minima, mais pour une nuit ça va), le temps de se changer en piétons et direction le métro tout proche pour nous rendre dans le vieux Lyon.
Après un passage par la place Bellcour, notre premier arrêt fut pour la primatiale Saint-Jean dont l’horloge astronomique, l’une des plus anciennes d’Europe, doit donner l’heure exacte jusqu’en 2019. Malheureusement, cette horloge était hors de la vue du public, en travaux suite à un acte de vandalisme commis l’an dernier.
Nous avons poursuivi par la découverte de quelques traboules, passages à travers des bâtiments permettant de passer d'une rue à une autre rue parallèle de manière plus directe. Il en existe plus de 200 dont une quarantaine ouverte en permanence au public.
Après un coup d’œil à la tour rose, arrêt devant le palais de justice surnommé « Les 24 colonnes » par les lyonnais en raison des colonnes corinthiennes de sa façade. En prenant langue avec l’un des fonctionnaires gardant l’entrée, celui-ci, ayant débuté sa carrière à la prison de MEAUX, nous fit visiter quelques-unes des plus belles salles de ce palais.
Ensuite, passage sur les quais de Saône pour aller voir les murs peints, puis montée par le funiculaire jusque N.D. de Fourvière.
Nous ne pouvions pas terminer cette journée sans diner dans un bouchon. Une salade lyonnaise aux foies de volaille, une andouillette lyonnaise pour madame et de la cervelle de canut, le tout arrosé d’un Côtes-du-Rhône, firent notre affaire et conclurent agréablement cette première journée.
La statue de Louis XIV place Bellecour
La primatiale St Jean
La longue traboule
La tour rose
Le palais de justice
Le mur peint des Lyonnais. Sur 800 m² sont représentées 31 célébrités lyonnaises dont le créateur de guignol, les frères Lumière, St Exupéry et son petit Prince, Paul Bocuse, Fréderic Dard, l’abbé Pierre, Bernard Lacombe, ou le cinéaste de l’horloger de Saint-Paul (le quartier de l’autre côté de la Saône), Bertrand Tavernier.
Le mur peint de la cour des Loges si bien fait que je suis passé deux fois devant avant de le remarquer.
Le mur peint des Ecrivains. Y figurent environ les noms de 300 écrivains lyonnais et quelques extraits de leurs œuvres. Au rez-de-chaussée les trois boutiques sont en trompe-l’œil, tout comme le facteur dans le porche qui pose juste à côté d’une vraie boîte aux lettres PTT.
Notre Dame de Fourvière.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Jour 2 Descente vers Toulon
JOUR2 : Mardi
Reprise de la descente vers Toulon. A midi, nous sommes attablés à la terrasse d’un restaurant à Orange, sous un platane bienveillant qui nous protège du soleil. Nous en avons profité pour visiter le théâtre antique, édifié au début de l’ère chrétienne.
18 H : à peine arrivés sur le port d’embarquement, alors que nous pensions être en avance (3 heures avant l’heure du départ), nous sommes immédiatement dirigés vers le bateau. Il semble qu’ils ne font pas attendre les motos, contrairement aux voitures et camions qui sont bloquées. De ce fait, nous avons eu largement le temps de reconnaitre la configuration du bateau, puis de lier connaissance avec un couple de motards narbonnais (la cinquantaine, commerçants) qui en étaient à leur 13° traversée et nous ont fait part de leur expérience du roulage en corse. Dîner à la cafeteria du bateau (on pensait avoir le temps d’acheter un casse-croûte avant d’embarquer), c’est quelconque, et un peu cher. Beaucoup de jeunes (piétons) et de motards (dont nos narbonnais) ne prennent ni cabine, ni siège pour passer la nuit. Ils dorment dans les transats du pont supérieur, dans un duvet ou à même le sol dans les coursives (réduction du coût du voyage).
Le théâtre antique d’Orange.
L’arc de triomphe d’Orange, situé au nord de la ville, au bout de la RN7
Nous avons embarqué dans un bateau identique à celui-ci, le Mega express 5
Les motos sont les premières à embarquer, mais chose appréciable, le personnel laisse les motards sangler leurs machines eux-mêmes (gain de temps pour eux, on peut protéger selle et peinture à notre convenance –j’avais pris un vieux chiffon en prévision).
En attendant le départ, farniente sur le pont supérieur pour profiter des derniers rayons du soleil.
Reprise de la descente vers Toulon. A midi, nous sommes attablés à la terrasse d’un restaurant à Orange, sous un platane bienveillant qui nous protège du soleil. Nous en avons profité pour visiter le théâtre antique, édifié au début de l’ère chrétienne.
18 H : à peine arrivés sur le port d’embarquement, alors que nous pensions être en avance (3 heures avant l’heure du départ), nous sommes immédiatement dirigés vers le bateau. Il semble qu’ils ne font pas attendre les motos, contrairement aux voitures et camions qui sont bloquées. De ce fait, nous avons eu largement le temps de reconnaitre la configuration du bateau, puis de lier connaissance avec un couple de motards narbonnais (la cinquantaine, commerçants) qui en étaient à leur 13° traversée et nous ont fait part de leur expérience du roulage en corse. Dîner à la cafeteria du bateau (on pensait avoir le temps d’acheter un casse-croûte avant d’embarquer), c’est quelconque, et un peu cher. Beaucoup de jeunes (piétons) et de motards (dont nos narbonnais) ne prennent ni cabine, ni siège pour passer la nuit. Ils dorment dans les transats du pont supérieur, dans un duvet ou à même le sol dans les coursives (réduction du coût du voyage).
Le théâtre antique d’Orange.
L’arc de triomphe d’Orange, situé au nord de la ville, au bout de la RN7
Nous avons embarqué dans un bateau identique à celui-ci, le Mega express 5
Les motos sont les premières à embarquer, mais chose appréciable, le personnel laisse les motards sangler leurs machines eux-mêmes (gain de temps pour eux, on peut protéger selle et peinture à notre convenance –j’avais pris un vieux chiffon en prévision).
En attendant le départ, farniente sur le pont supérieur pour profiter des derniers rayons du soleil.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
JOUR3 : La Cap Corse
Réveil matinal, vers 5h 45 du matin, une voix « suave » façon brigadier des carabiniers nous informe que le bateau est en vue des côtes corses. Le temps d’avaler un café à la cafet’ du bateau et nous filons sur le pont supérieur pour admirer le lever du jour sur Bastia.
7H du matin, c'est le débarquement dans une certaine pagaille. Nous quittons assez rapidement la ville (nous la visiterons au retour) pour filer en direction du cap Corse avec la mer sur notre droite. D’ailleurs, elle ne nous quittera pratiquement pas de la droite durant tout notre tour.
Nous traversons Miomo, Erbalunga, avant de nous arrêter à la marine de Pietracorbara pour y prendre un vrai petit dej’. Devant nous la mer, une ile, un ferry au loin, une petite plage et la marine, le tout sous un bon soleil matinal, une vraie image de carte postale.
Nous quittons la RD 80 qui serpente agréablement entre mer et montagne pour atteindre Barcaggio, le bout du bout du cap corse, face à l’ilot de la Giraglia. Et là, je comprends qu’il va falloir vite s’y faire, les routes corses sont comme les paysages : d’une extrême diversité. Le pire côtoie le meilleur à quelques centaines de mètrès d’intervalle !
Au col de la Serra, petite montée (à pieds) jusqu’au moulin Mattei, du nom d’un célèbre fabriquant de spiritueux corses, pour profiter d’un superbe panorama sur l’anse de Centuri et la côte rocheuse de l’Ouest, mais aussi sur le parc éolien d’Ersa.
De là, on plonge vers Nonza par une route serpentant le long de montagnes qui se jettent dans la mer, c’est à la fois magnifique et impressionnant ces à-pics, tout en traversant de petits villages avec leur place de platanes ombragée. Mais cette route est assez étroite (nous sommes restés bloqués une bonne demi-heure dans un de ces village, un 4x4 local stationné sur le ralentisseur, -rien de plus normal-, devant nous un camping-car voulant faire demi-tour et un bus arrivant dans l’autre sens) et dangereuse, de bonnes portions de bitume alternant avec d’autres plus « tout terrain », surtout dans les virages. Vers 11H30, quelques kilomètrès avant Nonza, nous tombons sur une nouvelle portion de route en travaux, les engins de travaux publics « en vrac » sur la route, sans ouvriers autour. Nous avons retrouvé les dits personnels tranquillement attablés sur la terrasse d’un bar, un peu plus loin, sirotant surement un breuvage local.
Arrêt déjeuner à Nonza. Avant de repartir, montée en haut de la tour pour apprécier la vaste vue qui s’offre à nous.
Après une visite rapide de ST Florent, nous traversons le désert des Agriate par une route qui virole entre univers minéral et végétal, avant d’arriver à l'Ile Rousse, notre première ville étape.
Le lendemain matin, le garage était nettement plus encombré.
La marine de Barcaggio, qui abrite encore quelques barques de pêche.
Le premier de ces chicanes mobiles que nous allons croiser tout au long de ce séjour. Personne ne lutte contre cette divagation animalière ? Que font les autorités ? Et les éleveurs ?
Le moulin Mattei.
L’anse de Centuri.
Les éoliennes d’Ersa.
L’église de Nonza.
La tour paoline en schiste vert de Nonza.
Le port de St Florent.
L’ile Rousse.
La place centrale Pascal Paoli, lieu de rendez-vous des joueurs de pétanque.
Réveil matinal, vers 5h 45 du matin, une voix « suave » façon brigadier des carabiniers nous informe que le bateau est en vue des côtes corses. Le temps d’avaler un café à la cafet’ du bateau et nous filons sur le pont supérieur pour admirer le lever du jour sur Bastia.
7H du matin, c'est le débarquement dans une certaine pagaille. Nous quittons assez rapidement la ville (nous la visiterons au retour) pour filer en direction du cap Corse avec la mer sur notre droite. D’ailleurs, elle ne nous quittera pratiquement pas de la droite durant tout notre tour.
Nous traversons Miomo, Erbalunga, avant de nous arrêter à la marine de Pietracorbara pour y prendre un vrai petit dej’. Devant nous la mer, une ile, un ferry au loin, une petite plage et la marine, le tout sous un bon soleil matinal, une vraie image de carte postale.
Nous quittons la RD 80 qui serpente agréablement entre mer et montagne pour atteindre Barcaggio, le bout du bout du cap corse, face à l’ilot de la Giraglia. Et là, je comprends qu’il va falloir vite s’y faire, les routes corses sont comme les paysages : d’une extrême diversité. Le pire côtoie le meilleur à quelques centaines de mètrès d’intervalle !
Au col de la Serra, petite montée (à pieds) jusqu’au moulin Mattei, du nom d’un célèbre fabriquant de spiritueux corses, pour profiter d’un superbe panorama sur l’anse de Centuri et la côte rocheuse de l’Ouest, mais aussi sur le parc éolien d’Ersa.
De là, on plonge vers Nonza par une route serpentant le long de montagnes qui se jettent dans la mer, c’est à la fois magnifique et impressionnant ces à-pics, tout en traversant de petits villages avec leur place de platanes ombragée. Mais cette route est assez étroite (nous sommes restés bloqués une bonne demi-heure dans un de ces village, un 4x4 local stationné sur le ralentisseur, -rien de plus normal-, devant nous un camping-car voulant faire demi-tour et un bus arrivant dans l’autre sens) et dangereuse, de bonnes portions de bitume alternant avec d’autres plus « tout terrain », surtout dans les virages. Vers 11H30, quelques kilomètrès avant Nonza, nous tombons sur une nouvelle portion de route en travaux, les engins de travaux publics « en vrac » sur la route, sans ouvriers autour. Nous avons retrouvé les dits personnels tranquillement attablés sur la terrasse d’un bar, un peu plus loin, sirotant surement un breuvage local.
Arrêt déjeuner à Nonza. Avant de repartir, montée en haut de la tour pour apprécier la vaste vue qui s’offre à nous.
Après une visite rapide de ST Florent, nous traversons le désert des Agriate par une route qui virole entre univers minéral et végétal, avant d’arriver à l'Ile Rousse, notre première ville étape.
Le lendemain matin, le garage était nettement plus encombré.
La marine de Barcaggio, qui abrite encore quelques barques de pêche.
Le premier de ces chicanes mobiles que nous allons croiser tout au long de ce séjour. Personne ne lutte contre cette divagation animalière ? Que font les autorités ? Et les éleveurs ?
Le moulin Mattei.
L’anse de Centuri.
Les éoliennes d’Ersa.
L’église de Nonza.
La tour paoline en schiste vert de Nonza.
Le port de St Florent.
L’ile Rousse.
La place centrale Pascal Paoli, lieu de rendez-vous des joueurs de pétanque.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
Jour4 : La Balagne
Second jour en Corse et toujours un temps splendide. Nous gagnons Calvi par la route côtière. Le stationnement est un problème dans cette ville, tout est payant et rien ne semble prévu pour les deux-roues. J’ai trouvé un endroit (non payant) sous les fortifications, sur les indications d’un policier municipal qui surveillait le parking tout proche.
Passée la porte de la citadelle, suivre le chemin de ronde pour avoir un beau point de vue sur la marine de Calvi, puis monter dans les ruelles de la haute ville pour rejoindre la cathédrale et la place d’Armes.
Nous reprenons la route vers Galéria par la route de la cote, très étroite, mais les paysages sont un régal pour les yeux. Au pont des 5 arcades, où le Fango n’est qu’un mince filet d’eau, nous bifurquons en direction de Manso, avec l’idée de pique-niquer, puis de se baigner dans une des nombreuses vasques naturelles du torrent. Malheureusement, celles-ci étaient quasi à sec.
Retour sur la RD81, étroite, sinueuse, montante, descendante, avec toujours cette mer sur la droite dont le bleu se fond avec celui du ciel, le vert du maquis et le rouge des rochers. A cela s’ajoute l’odeur des eucalyptus. Dès le col de Palmarella, la vue sur le golfe de Giralota est de toute beauté, et cela se poursuivra jusqu’au moment où nous apercevrons du haut de la route la tour génoise de Porto qui domine sa baie.
La marina de Calvi.
Au pied des fortifications, une statue de Christophe Colomb.
Sous l’œil des touristes, les canadairs s’entrainent, pendant qu’au loin les paras du 2° REP effectuent leurs sauts d’entrainement.
Le pont des 5 arches sur le Fango à GALERIA
Première rencontre avec le sport régional : le tir au panneau (et là, ce n’est pas de la chevrotine).
Porto et sa marina vus de la tour génoise.
Second jour en Corse et toujours un temps splendide. Nous gagnons Calvi par la route côtière. Le stationnement est un problème dans cette ville, tout est payant et rien ne semble prévu pour les deux-roues. J’ai trouvé un endroit (non payant) sous les fortifications, sur les indications d’un policier municipal qui surveillait le parking tout proche.
Passée la porte de la citadelle, suivre le chemin de ronde pour avoir un beau point de vue sur la marine de Calvi, puis monter dans les ruelles de la haute ville pour rejoindre la cathédrale et la place d’Armes.
Nous reprenons la route vers Galéria par la route de la cote, très étroite, mais les paysages sont un régal pour les yeux. Au pont des 5 arcades, où le Fango n’est qu’un mince filet d’eau, nous bifurquons en direction de Manso, avec l’idée de pique-niquer, puis de se baigner dans une des nombreuses vasques naturelles du torrent. Malheureusement, celles-ci étaient quasi à sec.
Retour sur la RD81, étroite, sinueuse, montante, descendante, avec toujours cette mer sur la droite dont le bleu se fond avec celui du ciel, le vert du maquis et le rouge des rochers. A cela s’ajoute l’odeur des eucalyptus. Dès le col de Palmarella, la vue sur le golfe de Giralota est de toute beauté, et cela se poursuivra jusqu’au moment où nous apercevrons du haut de la route la tour génoise de Porto qui domine sa baie.
La marina de Calvi.
Au pied des fortifications, une statue de Christophe Colomb.
Sous l’œil des touristes, les canadairs s’entrainent, pendant qu’au loin les paras du 2° REP effectuent leurs sauts d’entrainement.
Le pont des 5 arches sur le Fango à GALERIA
Première rencontre avec le sport régional : le tir au panneau (et là, ce n’est pas de la chevrotine).
Porto et sa marina vus de la tour génoise.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
Jour 5 : Golfes de Porto et de Sagone
Quelques kilomètrès après Porto, la route étroite et tortueuse s’accroche à des parois de granit rouge qui tombent à pic dans la mer. Nous sommes au début des « calanche de Piana ». Sculptées par l’érosion, elles dessinent au gré de l’imagination des silhouettes inattendues ou fantastiques. Maupassant y voyait « un peuple monstrueux, une ménagerie de cauchemar, pétrifiés par le vouloir de quelque dieu extravagant » Seul bémol à ce lieu magique : le tourisme de masse. Nous avons eu la surprise de voir venir vers nous des groupes de piétons déambulant sur la route comme sur un trottoir, sans prendre la moindre précaution vis-à-vis de la circulation qui n’est bien sûr pas interrompue. En fait, les cars débarquent leurs passagers au début des calanche coté Piana et les attendent au chalet-bar des Roches Bleues, 2 km plus loin.
Nous avons fait un petit détour pour aller à la plage d’Arone où j’avais une réservation internet dans un restaurant en bord de plage pour le déjeuner. Cette réservation n’ayant pas été prise en compte malgré l’accusé de réception que je leur ai montré, (la faute à un personnel qui aurait été renvoyé depuis – mais bien sûr !), nous nous sommes allés un peu plus loin au restaurant l’Onda, lui aussi en bord de plage. Le personnel nous a suggéré d’aller nous baigner en attendant l’heure du déjeuner, nous offrant un lieu pour nous changer et se proposant pour garder tout notre « barda », ce qui fut accepté avec empressement. Nous avons ensuite fort bien déjeuné, sous une tonnelle ombragée, grâce aux conseils d’Anne et de Thérèse, les (jeunes) serveuses, qui prennent le temps de vous parler de leur pays et des produits locaux malgré une certaine affluence.
Après avoir ré-enfilé la tenue de motard, à regret, nous voilà repartis, toujours sur cette RD81 qui se tortille dans tous les sens, jusque Cargèse, ville connue pour avoir 2 églises, une catholique et l’autre orthodoxe, qui se font face.
Après encore et toujours des virages, (un peu trop commençait à dire ma passagère), un contournement d’Ajaccio et nous voilà arrivés à Porticcio, notre halte pour deux nuits.
La tête de chien.
La tortue.
Le cœur.
Les deux églises de Cargèse.
L’intérieur de l’église orthodoxe.
Quelques kilomètrès après Porto, la route étroite et tortueuse s’accroche à des parois de granit rouge qui tombent à pic dans la mer. Nous sommes au début des « calanche de Piana ». Sculptées par l’érosion, elles dessinent au gré de l’imagination des silhouettes inattendues ou fantastiques. Maupassant y voyait « un peuple monstrueux, une ménagerie de cauchemar, pétrifiés par le vouloir de quelque dieu extravagant » Seul bémol à ce lieu magique : le tourisme de masse. Nous avons eu la surprise de voir venir vers nous des groupes de piétons déambulant sur la route comme sur un trottoir, sans prendre la moindre précaution vis-à-vis de la circulation qui n’est bien sûr pas interrompue. En fait, les cars débarquent leurs passagers au début des calanche coté Piana et les attendent au chalet-bar des Roches Bleues, 2 km plus loin.
Nous avons fait un petit détour pour aller à la plage d’Arone où j’avais une réservation internet dans un restaurant en bord de plage pour le déjeuner. Cette réservation n’ayant pas été prise en compte malgré l’accusé de réception que je leur ai montré, (la faute à un personnel qui aurait été renvoyé depuis – mais bien sûr !), nous nous sommes allés un peu plus loin au restaurant l’Onda, lui aussi en bord de plage. Le personnel nous a suggéré d’aller nous baigner en attendant l’heure du déjeuner, nous offrant un lieu pour nous changer et se proposant pour garder tout notre « barda », ce qui fut accepté avec empressement. Nous avons ensuite fort bien déjeuné, sous une tonnelle ombragée, grâce aux conseils d’Anne et de Thérèse, les (jeunes) serveuses, qui prennent le temps de vous parler de leur pays et des produits locaux malgré une certaine affluence.
Après avoir ré-enfilé la tenue de motard, à regret, nous voilà repartis, toujours sur cette RD81 qui se tortille dans tous les sens, jusque Cargèse, ville connue pour avoir 2 églises, une catholique et l’autre orthodoxe, qui se font face.
Après encore et toujours des virages, (un peu trop commençait à dire ma passagère), un contournement d’Ajaccio et nous voilà arrivés à Porticcio, notre halte pour deux nuits.
La tête de chien.
La tortue.
Le cœur.
Les deux églises de Cargèse.
L’intérieur de l’église orthodoxe.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
Jour6 : Stand-bye à AJACCIO
Aujourd’hui, nous serons bipèdes, Black Pearl restera à l’écurie. A quelques dizaines de mètrès du motel, il y a l’embarcadère et la navette maritime qui va nous mener dans la ville natale de Napoléon.
Sortis du port, on arrive sur la place du Maréchal Foch, (la place des palmiers, pour les corses). A son extrémité une statue de Napoléon en 1er Consul encadrée de deux rangées de palmiers. C’est jour de marché, nous sommes assaillis par les différentes odeurs et sans cesse interpellés par les commerçants. Ça sent le piège à touristes et on s’en extrait rapidement.
Nous montons directement place du Gl de Gaulle où se trouve une statue équestre de Napoléon, (cette fois en empereur romain) entouré de ses quatre frères. Malheureusement (pour nous) elle est « envahie » par les stands des associations sportives ajacciennes qui occupent tout l’espace. Je trouverais difficilement un angle pour prendre un cliché. Nous restons quelques minutes à apprécier la vue superbe sur le golfe d'Ajaccio avant d’entrer dans la cathédrale. Nous passerons, sans nous arrêter, devant la maison Bonaparte, d’une part parce c’est payant, qu’il n’y a plus rien d’époque à l’intérieur, et enfin parce qu’il y a foule pour y entrer.
Nous remontons ensuite le cour Grandval bordé de palmiers et de platanes (un bon kilomètre en pente douce) vers la place d’Austerlitz. Précédé de 2 aigles et d’un plan incliné énumérant ses victoires, Napoléon y contemple sa ville natale.
Retour vers le centre-ville pour déambuler dans la rue Fesch, la rue piétonne et commerçante d’Ajaccio où se situent la chapelle impériale (toujours fermée) et le musée Fesch.
L’après-midi sera consacrée à une visite des iles Sanguinaires dont la plus grande servait jadis de lazaret aux pêcheurs de corail rentrant d’Afrique pour faire leur quarantaine.
La classique photo du port d’Ajaccio.
Place des Palmiers.
Napo et ses frères.
La cathédrale.
Mon maitre est parti se rafraichir, mais moi je veille !
Le monument à la gloire de qui vous savez.
Le siège de l’assemblée territoriale de Corse.
Les Sanguinaires.
Le phare.
Coucher de soleil sur les Iles Sanguinaires.
Aujourd’hui, nous serons bipèdes, Black Pearl restera à l’écurie. A quelques dizaines de mètrès du motel, il y a l’embarcadère et la navette maritime qui va nous mener dans la ville natale de Napoléon.
Sortis du port, on arrive sur la place du Maréchal Foch, (la place des palmiers, pour les corses). A son extrémité une statue de Napoléon en 1er Consul encadrée de deux rangées de palmiers. C’est jour de marché, nous sommes assaillis par les différentes odeurs et sans cesse interpellés par les commerçants. Ça sent le piège à touristes et on s’en extrait rapidement.
Nous montons directement place du Gl de Gaulle où se trouve une statue équestre de Napoléon, (cette fois en empereur romain) entouré de ses quatre frères. Malheureusement (pour nous) elle est « envahie » par les stands des associations sportives ajacciennes qui occupent tout l’espace. Je trouverais difficilement un angle pour prendre un cliché. Nous restons quelques minutes à apprécier la vue superbe sur le golfe d'Ajaccio avant d’entrer dans la cathédrale. Nous passerons, sans nous arrêter, devant la maison Bonaparte, d’une part parce c’est payant, qu’il n’y a plus rien d’époque à l’intérieur, et enfin parce qu’il y a foule pour y entrer.
Nous remontons ensuite le cour Grandval bordé de palmiers et de platanes (un bon kilomètre en pente douce) vers la place d’Austerlitz. Précédé de 2 aigles et d’un plan incliné énumérant ses victoires, Napoléon y contemple sa ville natale.
Retour vers le centre-ville pour déambuler dans la rue Fesch, la rue piétonne et commerçante d’Ajaccio où se situent la chapelle impériale (toujours fermée) et le musée Fesch.
L’après-midi sera consacrée à une visite des iles Sanguinaires dont la plus grande servait jadis de lazaret aux pêcheurs de corail rentrant d’Afrique pour faire leur quarantaine.
La classique photo du port d’Ajaccio.
Place des Palmiers.
Napo et ses frères.
La cathédrale.
Mon maitre est parti se rafraichir, mais moi je veille !
Le monument à la gloire de qui vous savez.
Le siège de l’assemblée territoriale de Corse.
Les Sanguinaires.
Le phare.
Coucher de soleil sur les Iles Sanguinaires.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
Jour7 : Descente vers le grand Sud
Cap sur Bonifacio en longeant la cote jusqu’au site préhistorique de Filitosa qui a la particularité de retracer pratiquement toute l'histoire de la Corse du VI° millénaire avant notre ère jusqu’à la période romaine. On y trouve des alignements de statues-menhirs anthropomorphes (visages et parties du corps sculptés) et un monument central torréen, peuple guerrier qui débarqua en Corse vers 1600 av J.C. et supplanta la civilisation agro-pastorale qui s’y trouvait. Il faut compter deux bonnes heures pour visiter ce site. Le menu du « restaurant » sur place (le seul et unique) est particulier : pas de carte, menu inscrit sur un petit tableau noir, c’est à prendre ou à laisser.
le monument torréen.
5 statues menhir autour d’un olivier centenaire.
Le pont de Spina Cavallu que nous avons eu quelques peines à trouver (pas signalé, caché de la route par la végétation). C’est pourtant le plus vieux pont pisan de l’île, haut de 8 m.
Les douleurs dorsales de Claudine recommençant à se manifester, j’ai abrégé la partie tourisme pour reprendre la RN 196, moins cahotique, pour rallier Bonifacio. Suite aux conseils du couple de Narbonnais, on pose les valises et on file sur le port se renseigner sur les excursions en mer du lendemain. On apprend qu’un coup de vent est prévu et qu’il n’y aura probablement pas de sorties pour les îles Lavezzi. Dommage ! Nous jouons la sécurité et nous nous inscrivons de suite pour une excursion marine à la découverte de la cote et de ses grottes marines par la mer qui part dans la demi-heure suivante.
La citadelle vue du port
Phare de la Madonetta
En contournant le phare de la Madonetta on pénètre dans la grotte du Dragon dont l’ouverture au plafond dessine vaguement le contour de la Corse.
On passe au loin de la grotte Napoléon (surnommée ainsi car elle a la « vague »forme de son chapeau).
Le Gouvernail et ses souterrains : creusé pendant la Seconde Guerre mondiale, un tunnel de 168 marches mène à un blockhaus situé à 10 m au-dessus du niveau de la mer qui débouche sur un énorme rocher se détachant de la falaise appelé par les pêcheurs "Le gouvernail de la Corse".
Les maisons de la vieille ville, construites à l’extrême bord d’une falaise haute d’environ 70 m, défient le vide.
Escalier du roi d’Aragon : 187 marches (assez hautes) à 45°. Un chemin à quelques mètrès au-dessus du niveau de la mer mène à une ancienne source d'eau potable.
Cap sur Bonifacio en longeant la cote jusqu’au site préhistorique de Filitosa qui a la particularité de retracer pratiquement toute l'histoire de la Corse du VI° millénaire avant notre ère jusqu’à la période romaine. On y trouve des alignements de statues-menhirs anthropomorphes (visages et parties du corps sculptés) et un monument central torréen, peuple guerrier qui débarqua en Corse vers 1600 av J.C. et supplanta la civilisation agro-pastorale qui s’y trouvait. Il faut compter deux bonnes heures pour visiter ce site. Le menu du « restaurant » sur place (le seul et unique) est particulier : pas de carte, menu inscrit sur un petit tableau noir, c’est à prendre ou à laisser.
le monument torréen.
5 statues menhir autour d’un olivier centenaire.
Le pont de Spina Cavallu que nous avons eu quelques peines à trouver (pas signalé, caché de la route par la végétation). C’est pourtant le plus vieux pont pisan de l’île, haut de 8 m.
Les douleurs dorsales de Claudine recommençant à se manifester, j’ai abrégé la partie tourisme pour reprendre la RN 196, moins cahotique, pour rallier Bonifacio. Suite aux conseils du couple de Narbonnais, on pose les valises et on file sur le port se renseigner sur les excursions en mer du lendemain. On apprend qu’un coup de vent est prévu et qu’il n’y aura probablement pas de sorties pour les îles Lavezzi. Dommage ! Nous jouons la sécurité et nous nous inscrivons de suite pour une excursion marine à la découverte de la cote et de ses grottes marines par la mer qui part dans la demi-heure suivante.
La citadelle vue du port
Phare de la Madonetta
En contournant le phare de la Madonetta on pénètre dans la grotte du Dragon dont l’ouverture au plafond dessine vaguement le contour de la Corse.
On passe au loin de la grotte Napoléon (surnommée ainsi car elle a la « vague »forme de son chapeau).
Le Gouvernail et ses souterrains : creusé pendant la Seconde Guerre mondiale, un tunnel de 168 marches mène à un blockhaus situé à 10 m au-dessus du niveau de la mer qui débouche sur un énorme rocher se détachant de la falaise appelé par les pêcheurs "Le gouvernail de la Corse".
Les maisons de la vieille ville, construites à l’extrême bord d’une falaise haute d’environ 70 m, défient le vide.
Escalier du roi d’Aragon : 187 marches (assez hautes) à 45°. Un chemin à quelques mètrès au-dessus du niveau de la mer mène à une ancienne source d'eau potable.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
Jour8 : Stand-bye à BONIFACIO
Comment résumer Bonifacio ? C’est une ville en deux parties :
La«ville basse» avec un port de plaisance niché au fond d’une anse où les piétons ont du mal à se frayer un chemin sur le quai (fermé à la circulation en période estivale) entre les bateaux qui s’alignent d’un côté, et les restaurants, bars et commerces de l’autre.
La «ville haute» avec sa citadelle et son lacis de ruelles anciennes avec des arcs-boutants les reliant parfois les unes aux autres (en réalité des canalisations conduisant l’eau pluviale vers des réserves privées ou publique), des rampes et des escaliers étroits.
Le commerce y est là aussi omniprésent… l’intolérance aussi. Voulant visiter l’église Ste Marie Majeure, Claudine s’est vue refuser l’entrée par un membre d’une confrérie de pénitents au motif que son débardeur ne couvrait pas ses épaules et que le décolleté descendait trop bas. Nous avons revu le même gars l’après-midi, dans une autre église (près du cimetière marin), refusant l’entrée de celle-ci à un groupe de touristes et s’en aller après avoir fermé la porte à clef, alors qu’une affiche sur cette porte disait que la visite était libre de 09 H à 18 H 00.
Face à la mer, le cimetière marin, orienté au soleil couchant, possède des chapelles dont la taille fait plus penser à des petites maisons qu’à des caveaux. Avec ses noms de « rues » et de place, on pourrait se croire dans un petit village.
Le grain de sable, gros bloc calcaire d’une trentaine de mètrès de haut, séparé de la falaise par l’érosion.
En fin de journée, nous sommes partis à la plage de Rondinara, à mi-chemin entre Porto-Vecchio et Bonifacio, la plus renommée de la région pour son sable blanc et ses eaux cristallines. On y accède après avoir quitté la nationale par une route qualifiée de nationale qui se termine par une piste en terre avec une surprise au bout : un « péage ». Si tu veux aller à la plage, tu paies un stationnement pour le « parking »(en réalité un vulgaire terrain de cailloux). Mais attention, pas de carte bleue, encore moins de chèque, que du cash. Et le « guichetier » (fort aimable) ne rend pas la monnaie, c’est 5 euros, point barre. En cherchant de la monnaie (donc en bloquant l’accès derrière nous), le prix est descendu aux 3 euros que je lui tendais. C’est aussi cela la Corse !
Même les vaches viennent faire « trempette » au grand amusement des estivants.
Comment résumer Bonifacio ? C’est une ville en deux parties :
La«ville basse» avec un port de plaisance niché au fond d’une anse où les piétons ont du mal à se frayer un chemin sur le quai (fermé à la circulation en période estivale) entre les bateaux qui s’alignent d’un côté, et les restaurants, bars et commerces de l’autre.
La «ville haute» avec sa citadelle et son lacis de ruelles anciennes avec des arcs-boutants les reliant parfois les unes aux autres (en réalité des canalisations conduisant l’eau pluviale vers des réserves privées ou publique), des rampes et des escaliers étroits.
Le commerce y est là aussi omniprésent… l’intolérance aussi. Voulant visiter l’église Ste Marie Majeure, Claudine s’est vue refuser l’entrée par un membre d’une confrérie de pénitents au motif que son débardeur ne couvrait pas ses épaules et que le décolleté descendait trop bas. Nous avons revu le même gars l’après-midi, dans une autre église (près du cimetière marin), refusant l’entrée de celle-ci à un groupe de touristes et s’en aller après avoir fermé la porte à clef, alors qu’une affiche sur cette porte disait que la visite était libre de 09 H à 18 H 00.
Face à la mer, le cimetière marin, orienté au soleil couchant, possède des chapelles dont la taille fait plus penser à des petites maisons qu’à des caveaux. Avec ses noms de « rues » et de place, on pourrait se croire dans un petit village.
Le grain de sable, gros bloc calcaire d’une trentaine de mètrès de haut, séparé de la falaise par l’érosion.
En fin de journée, nous sommes partis à la plage de Rondinara, à mi-chemin entre Porto-Vecchio et Bonifacio, la plus renommée de la région pour son sable blanc et ses eaux cristallines. On y accède après avoir quitté la nationale par une route qualifiée de nationale qui se termine par une piste en terre avec une surprise au bout : un « péage ». Si tu veux aller à la plage, tu paies un stationnement pour le « parking »(en réalité un vulgaire terrain de cailloux). Mais attention, pas de carte bleue, encore moins de chèque, que du cash. Et le « guichetier » (fort aimable) ne rend pas la monnaie, c’est 5 euros, point barre. En cherchant de la monnaie (donc en bloquant l’accès derrière nous), le prix est descendu aux 3 euros que je lui tendais. C’est aussi cela la Corse !
Même les vaches viennent faire « trempette » au grand amusement des estivants.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
Jour9 : Les aiguilles de Bavella
Initialement, il était prévu de faire une boucle Sotta – Carbini - Zonza - la vallée de l’Ospédale - Porto-Vecchio - Solenzara. Le lendemain, les aiguilles de Bavella étaient au programme, puis la route de montagne du centre Corse d’Aullène à Venaco. Mais ça, c’était avant, avant que Claudine ait déjà une semaine…..dans le dos. Donc, application du plan B (faut toujours avoir un plan B ) : on va toujours à Carbini voir une église typique, mais en prenant la RN 198, on oublie la visite de Porto-Vecchio (peu intéressant à mes yeux du point de vue historique), on monte aux aiguilles de Bavella par la vallée de l’Ospédale, puis on redescend sur Solenzara.
C’est une route accidentée, en partie en travaux, et en lacets qui nous mènera jusqu’au Col de l’Ospédale, traversant une forêt de chênes-lièges, de chênes verts et de pins entrecoupés d’entassements rocheux. Nous y avons vu quelques chèvres, mais pas de cochons sauvages, encore moins de sangliers.
Au col, on bénéficie d’une belle vue sur le golfe de Porto-Vecchio. Le barrage de l’Ospédale, quelques kilomètrès plus loin, n’est qu’un petit lac, preuve s’il en est de la sécheresse qui règne dans l’Ile.
A ce propos, tout au long de notre voyage, nous avons vu nombre de véhicules de pompiers, de forestiers-sapeurs ou de l’unité d’intervention de la sécurité civile de Nogent-le-Rotrou pré-positionnés dans les villages ou aux abords des forets.
Et c’est à quelques kilomètrès avant Zonza que j’ai commis ma plus belle erreur de navigation : ne pas écouter M. TomTom. Alors qu’au col de Pelza il m’indiquait Carbini à 25 km, un panneau à gauche donnait Carbini à 16 km. A gauche toute !, on va gagner un peu de temps, ça commence à faire faim ! C’était pourtant une départementale. Oserai-je à peine la qualifier de chemin vicinal tellement elle était étroite et son revêtement défectueux et crevassé, quand il n’était pas carrément absent ?
Une fois arrivés, nous nous sommes mis en recherche d’un endroit pour nous restaurer. Le seul restaurant-pizzeria-grill était complet. A la sortie du village, il y avait une buvette affichant restauration rapide, semblant neuf, mais pas un chat à table. On s’installe. Le mec derrière le bar (le bonjour c’était en option) : « Non pas cette table, c’est la table de Dominique ». OK ! OK ! On bouge, on ne va pas se fâcher avec Doumé. La carte ? « Il n’y a pas de carte. C’est brochettes de viande cuites au barbecue, mais je l’ai pas encore allumé ». Bon, alors vous avez bien de la charcuterie et du pain ? « Non, on fait pas de sandwich ». Au-dessus du « bar » je vois qu’il vend des paninis et nous passons commande. Aussitôt la serveuse arrive et nous retire verres, couverts et assiettes. On a eu quand même le droit de commander une Orezza chacun. Le tout pour 20 euros ! Et un couple de cyclotouristes hollandais arrivé après nous a eu le droit au même traitement. Je n’ai peut-être pas vus de cochons sauvages, mais nous avons rencontré un ours. C’est aussi cela la Corse !
Après Zonza, au détour d'un virage, surgissent les aiguilles de Bavella avec ses pics déchiquetés. On s’arrête sur le premier parking venu et on prend le temps d’admirer, en silence. Bavella, c'est "le plus beau jardin d'aiguilles de la Corse" comme le ventent les guides touristiques. Au col on appréciera mieux la palette de couleur de ces murailles, allant du rouge au blanc, la minéralité ocre du terrain sur lequel « survivent » quelques pins.
Seconde expérience malheureuse ce même jour à l’auberge du col. Une petite soif et une envie de crêpe, on s’installe en terrasse. Personne ne venant, au bout d’un quart d’heure, je suis allé voir la « crêpière », désœuvrée derrière ses plaques, pour passer commande. Elle m’a shooté d’un « quelqu’un va passer prendre votre commande » et comme personne n’est jamais venu, au bout d’un nouveau quart d’heure, nous sommes repartis sans consommer.
Le soir, à Solenzara, nous avons eu la chance et le plaisir d’écouter un concert de voix polyphoniques corses dans l’église. De bien belles voix, le « leader » prenant le temps d’expliquer de quoi il retournait (chants de berger, chant d’amour, de tristesse) aux quelques touristes présents. C’est cela aussi la Corse : le partage !
Le golfe de Porto-Vecchio vu du col de l’Ospédale
L’église de Carbini, une église de style pisan et un campanile isolé.
Les aiguilles de Bavella
Chaque été, un pèlerinage a lieu au col de Bavella pour déposer offrandes, bougies ou ex-veto devant la statue de Notre Dame des Neiges. La couleur grise du sol au pied du monticule est en fait de la cire fondue mélangée au plastique qui a brûlé….et il y en a une belle épaisseur.
Initialement, il était prévu de faire une boucle Sotta – Carbini - Zonza - la vallée de l’Ospédale - Porto-Vecchio - Solenzara. Le lendemain, les aiguilles de Bavella étaient au programme, puis la route de montagne du centre Corse d’Aullène à Venaco. Mais ça, c’était avant, avant que Claudine ait déjà une semaine…..dans le dos. Donc, application du plan B (faut toujours avoir un plan B ) : on va toujours à Carbini voir une église typique, mais en prenant la RN 198, on oublie la visite de Porto-Vecchio (peu intéressant à mes yeux du point de vue historique), on monte aux aiguilles de Bavella par la vallée de l’Ospédale, puis on redescend sur Solenzara.
C’est une route accidentée, en partie en travaux, et en lacets qui nous mènera jusqu’au Col de l’Ospédale, traversant une forêt de chênes-lièges, de chênes verts et de pins entrecoupés d’entassements rocheux. Nous y avons vu quelques chèvres, mais pas de cochons sauvages, encore moins de sangliers.
Au col, on bénéficie d’une belle vue sur le golfe de Porto-Vecchio. Le barrage de l’Ospédale, quelques kilomètrès plus loin, n’est qu’un petit lac, preuve s’il en est de la sécheresse qui règne dans l’Ile.
A ce propos, tout au long de notre voyage, nous avons vu nombre de véhicules de pompiers, de forestiers-sapeurs ou de l’unité d’intervention de la sécurité civile de Nogent-le-Rotrou pré-positionnés dans les villages ou aux abords des forets.
Et c’est à quelques kilomètrès avant Zonza que j’ai commis ma plus belle erreur de navigation : ne pas écouter M. TomTom. Alors qu’au col de Pelza il m’indiquait Carbini à 25 km, un panneau à gauche donnait Carbini à 16 km. A gauche toute !, on va gagner un peu de temps, ça commence à faire faim ! C’était pourtant une départementale. Oserai-je à peine la qualifier de chemin vicinal tellement elle était étroite et son revêtement défectueux et crevassé, quand il n’était pas carrément absent ?
Une fois arrivés, nous nous sommes mis en recherche d’un endroit pour nous restaurer. Le seul restaurant-pizzeria-grill était complet. A la sortie du village, il y avait une buvette affichant restauration rapide, semblant neuf, mais pas un chat à table. On s’installe. Le mec derrière le bar (le bonjour c’était en option) : « Non pas cette table, c’est la table de Dominique ». OK ! OK ! On bouge, on ne va pas se fâcher avec Doumé. La carte ? « Il n’y a pas de carte. C’est brochettes de viande cuites au barbecue, mais je l’ai pas encore allumé ». Bon, alors vous avez bien de la charcuterie et du pain ? « Non, on fait pas de sandwich ». Au-dessus du « bar » je vois qu’il vend des paninis et nous passons commande. Aussitôt la serveuse arrive et nous retire verres, couverts et assiettes. On a eu quand même le droit de commander une Orezza chacun. Le tout pour 20 euros ! Et un couple de cyclotouristes hollandais arrivé après nous a eu le droit au même traitement. Je n’ai peut-être pas vus de cochons sauvages, mais nous avons rencontré un ours. C’est aussi cela la Corse !
Après Zonza, au détour d'un virage, surgissent les aiguilles de Bavella avec ses pics déchiquetés. On s’arrête sur le premier parking venu et on prend le temps d’admirer, en silence. Bavella, c'est "le plus beau jardin d'aiguilles de la Corse" comme le ventent les guides touristiques. Au col on appréciera mieux la palette de couleur de ces murailles, allant du rouge au blanc, la minéralité ocre du terrain sur lequel « survivent » quelques pins.
Seconde expérience malheureuse ce même jour à l’auberge du col. Une petite soif et une envie de crêpe, on s’installe en terrasse. Personne ne venant, au bout d’un quart d’heure, je suis allé voir la « crêpière », désœuvrée derrière ses plaques, pour passer commande. Elle m’a shooté d’un « quelqu’un va passer prendre votre commande » et comme personne n’est jamais venu, au bout d’un nouveau quart d’heure, nous sommes repartis sans consommer.
Le soir, à Solenzara, nous avons eu la chance et le plaisir d’écouter un concert de voix polyphoniques corses dans l’église. De bien belles voix, le « leader » prenant le temps d’expliquer de quoi il retournait (chants de berger, chant d’amour, de tristesse) aux quelques touristes présents. C’est cela aussi la Corse : le partage !
Le golfe de Porto-Vecchio vu du col de l’Ospédale
L’église de Carbini, une église de style pisan et un campanile isolé.
Les aiguilles de Bavella
Chaque été, un pèlerinage a lieu au col de Bavella pour déposer offrandes, bougies ou ex-veto devant la statue de Notre Dame des Neiges. La couleur grise du sol au pied du monticule est en fait de la cire fondue mélangée au plastique qui a brûlé….et il y en a une belle épaisseur.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
Jour10 : centre Corse
De Solenzara à Ghisonaccia, la route est rectiligne et nous permet de rejoindre rapidement le défile de l’Inzecca, Une petite route qui se faufile entre des parois rocheuses, des tons gris rose et gris vert, on se croirait dans le Mercantour. De plus la route n’est que très peu fréquentée (quelques cyclistes et motards) ce qui nous permet quelques arrêts photos. Juste après un tunnel, c’est le défilé des Strette, plus verdoyant, aussi resserré mais moins vertigineux.
Arrêt déjeuner à Ghisoni, village coincé entre deux rochers impressionnants. Il n’y avait qu’un couple de camping-caristes et nous dans l’unique resto, au décor «à l’ancienne», avec une carte traditionnelle et des plats locaux savoureux. A la fin du service, la (jeune) patronne et son cousin de venir bavarder avec nous (c’est quoi votre moto ? d’où vous venez ? où vous allez ? qu’avez-vous déjà vu ? suivi de quelques conseils, mais aussi de sujets plus sérieux : la Pacs, les indépendantistes, etc.…..)
Quelques kilomètrès avant Vivario, nous avons retrouvé une route avec un bon grip et de belles grandes courbes. Nous avons appris par la suite que cette nationale (la 193) avait été refaite pour le Tour de France 2013. Peu avant Venaco, en contrebas du pont routier actuel, se trouve le double pont du Vecchio, celui de l’ancienne route et le pont de chemin de fer construit par Gustave Eiffel.
Venaco est un village typique de montagne, avec son unique hôtel (ancienne maison de maitre du 19° siècle converti en hôtel tout en gardant son charme suranné, mais avec un garage moto dédié), son unique restaurant pizzeria et un peu plus loin son unique bar où des joueurs de cartes nous ont fait un remake de la partie de cartes de Pagnol deux soirs de suite.
En attendant l’heure du diner, nous sommes allés nous promener à pieds dans la commune. Nous nous sommes sentis observés, pour ne pas dire épiés (rideau qui bouge, personnes âgées qui se taisent à notre passage et ne répondent pas à notre bonjour).
Les défilés de L’inzecca et des Strette.
Et toujours ces bovins en liberté…
Le bourg de Ghisoni.
Les ponts du Vecchio.
Venaco.
Toujours ce sport national.
De Solenzara à Ghisonaccia, la route est rectiligne et nous permet de rejoindre rapidement le défile de l’Inzecca, Une petite route qui se faufile entre des parois rocheuses, des tons gris rose et gris vert, on se croirait dans le Mercantour. De plus la route n’est que très peu fréquentée (quelques cyclistes et motards) ce qui nous permet quelques arrêts photos. Juste après un tunnel, c’est le défilé des Strette, plus verdoyant, aussi resserré mais moins vertigineux.
Arrêt déjeuner à Ghisoni, village coincé entre deux rochers impressionnants. Il n’y avait qu’un couple de camping-caristes et nous dans l’unique resto, au décor «à l’ancienne», avec une carte traditionnelle et des plats locaux savoureux. A la fin du service, la (jeune) patronne et son cousin de venir bavarder avec nous (c’est quoi votre moto ? d’où vous venez ? où vous allez ? qu’avez-vous déjà vu ? suivi de quelques conseils, mais aussi de sujets plus sérieux : la Pacs, les indépendantistes, etc.…..)
Quelques kilomètrès avant Vivario, nous avons retrouvé une route avec un bon grip et de belles grandes courbes. Nous avons appris par la suite que cette nationale (la 193) avait été refaite pour le Tour de France 2013. Peu avant Venaco, en contrebas du pont routier actuel, se trouve le double pont du Vecchio, celui de l’ancienne route et le pont de chemin de fer construit par Gustave Eiffel.
Venaco est un village typique de montagne, avec son unique hôtel (ancienne maison de maitre du 19° siècle converti en hôtel tout en gardant son charme suranné, mais avec un garage moto dédié), son unique restaurant pizzeria et un peu plus loin son unique bar où des joueurs de cartes nous ont fait un remake de la partie de cartes de Pagnol deux soirs de suite.
En attendant l’heure du diner, nous sommes allés nous promener à pieds dans la commune. Nous nous sommes sentis observés, pour ne pas dire épiés (rideau qui bouge, personnes âgées qui se taisent à notre passage et ne répondent pas à notre bonjour).
Les défilés de L’inzecca et des Strette.
Et toujours ces bovins en liberté…
Le bourg de Ghisoni.
Les ponts du Vecchio.
Venaco.
Toujours ce sport national.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
Jour 11 : Corte et la vallée de la Restonica
Notre idée était de visiter Corte le matin, puis de monter dans la vallée de la Restonica l’A/M. pour une rando pédestre jusqu’au lac Melo (2H A/R sans les arrêts). Sur les conseils de notre hôtesse nous inversons ce programme. Il vaut mieux partir le matin dans les gorges de la Restonica dont on nous dit que l’après-midi le temps y est souvent chagrin et être dans le bon sens de circulation pour y aller.
Après Corte, la route, déjà étroite au départ, ne laisse plus bientôt passer qu'un véhicule à la fois, au point qu'à moto, il faut parfois s'arrêter pour croiser un véhicule. Sur 15 km, la montée est superbe, au fur et à mesure la forêt de pins cédant peu à peu la place aux rochers. C'est une vallée glaciaire où les éboulis sont manifestement fréquents. En chemin, surprise : un « péage » au milieu de la « route »tenu par une jeune fille. La caisse est une simple table de camping. Les bergeries de Grotelle (la fin de la route) sont encore à 2 km, et il faut payer (3€ pour une moto) pour y stationner….donc pour continuer autrement qu’à pieds. Après le péage, la route devient peu à peu une route de montagne, les arbres se font plus rares et la végétation plus basse.
De la bergerie de Grotelle, le chemin monte tranquille jusqu´à la bergerie de Melo, qu’on atteint au bout d’une demi-heure. Des ânes sont là, semblant attendre des clients. Un coup d’œil à l’intérieur de la bergerie me laisse à penser qu’il s’agit plus d’un point de vente de produits régionaux qu’une véritable bergerie, même si celui qui se présente comme le berger est très couleur locale.
La rando n’est pas difficile, à défaut de chaussures de marche, nos baskets moto ont fait l’affaire. Il faut juste faire un peu plus attention à assurer ses pieds, le chemin est assez pierreux.
De retour de notre promenade, arrêt à la bergerie de Grotelle pour le casse-croûte. Au menu, charcuteries corses (on les voit pendues au plafond lorsqu’on entre), miche de pain et bière Pietra le tout tenu par Théo?, le berger ,une « gu***e » et un accent à couper au couteau. De l’authentique on vous dit ! S’y trouvait aussi le chapter HD de Gruyère (Suisse), assez « exubérants», avec un départ aux ordres du capitaine de route qui a formé le convoi en plaçant ses « ladies » ses rookies (prétendants) et ses membres (ceux qui portaient les couleurs) suivant un ordre bien établi, le tout encadré par des voltigeurs et un « balayeur ».
Dans la « capitale intérieure de la Corse », ne cherchez pas une place de stationnement proche du centre ville ou de la citadelle, en plus d’être payant partout c’est mission quasi impossible. Nous flânerons dans les rues où tout respire la « corsitude » : une statue de Pascal Paoli, une statue du Général Gaffori, et partout la tête de Maure qui flotte. Mais c’est aussi une vieille ville. Au détour des ruelles escarpées de la ville haute (là où peu de touristes vont), vieux pavés, maisons anciennes aux façades patinées, linge au balcon, jardins en friche sont là pour le rappeler. Notre promenade se terminera classiquement par la citadelle et le point de vue du Belvédère.
La vallée de la Restonica.
La bergerie de Melo.
Corte et sa citadelle.
Le général Gaffori (protecteur de la nation corse). Derrière lui, sa maison porte encore les impacts des balles et des boulets génois tirés lors du siège de Corte en 1750.
Pascal Paoli.
Un pont génois du 17° siècle sur le Tavignano.
Notre idée était de visiter Corte le matin, puis de monter dans la vallée de la Restonica l’A/M. pour une rando pédestre jusqu’au lac Melo (2H A/R sans les arrêts). Sur les conseils de notre hôtesse nous inversons ce programme. Il vaut mieux partir le matin dans les gorges de la Restonica dont on nous dit que l’après-midi le temps y est souvent chagrin et être dans le bon sens de circulation pour y aller.
Après Corte, la route, déjà étroite au départ, ne laisse plus bientôt passer qu'un véhicule à la fois, au point qu'à moto, il faut parfois s'arrêter pour croiser un véhicule. Sur 15 km, la montée est superbe, au fur et à mesure la forêt de pins cédant peu à peu la place aux rochers. C'est une vallée glaciaire où les éboulis sont manifestement fréquents. En chemin, surprise : un « péage » au milieu de la « route »tenu par une jeune fille. La caisse est une simple table de camping. Les bergeries de Grotelle (la fin de la route) sont encore à 2 km, et il faut payer (3€ pour une moto) pour y stationner….donc pour continuer autrement qu’à pieds. Après le péage, la route devient peu à peu une route de montagne, les arbres se font plus rares et la végétation plus basse.
De la bergerie de Grotelle, le chemin monte tranquille jusqu´à la bergerie de Melo, qu’on atteint au bout d’une demi-heure. Des ânes sont là, semblant attendre des clients. Un coup d’œil à l’intérieur de la bergerie me laisse à penser qu’il s’agit plus d’un point de vente de produits régionaux qu’une véritable bergerie, même si celui qui se présente comme le berger est très couleur locale.
La rando n’est pas difficile, à défaut de chaussures de marche, nos baskets moto ont fait l’affaire. Il faut juste faire un peu plus attention à assurer ses pieds, le chemin est assez pierreux.
De retour de notre promenade, arrêt à la bergerie de Grotelle pour le casse-croûte. Au menu, charcuteries corses (on les voit pendues au plafond lorsqu’on entre), miche de pain et bière Pietra le tout tenu par Théo?, le berger ,une « gu***e » et un accent à couper au couteau. De l’authentique on vous dit ! S’y trouvait aussi le chapter HD de Gruyère (Suisse), assez « exubérants», avec un départ aux ordres du capitaine de route qui a formé le convoi en plaçant ses « ladies » ses rookies (prétendants) et ses membres (ceux qui portaient les couleurs) suivant un ordre bien établi, le tout encadré par des voltigeurs et un « balayeur ».
Dans la « capitale intérieure de la Corse », ne cherchez pas une place de stationnement proche du centre ville ou de la citadelle, en plus d’être payant partout c’est mission quasi impossible. Nous flânerons dans les rues où tout respire la « corsitude » : une statue de Pascal Paoli, une statue du Général Gaffori, et partout la tête de Maure qui flotte. Mais c’est aussi une vieille ville. Au détour des ruelles escarpées de la ville haute (là où peu de touristes vont), vieux pavés, maisons anciennes aux façades patinées, linge au balcon, jardins en friche sont là pour le rappeler. Notre promenade se terminera classiquement par la citadelle et le point de vue du Belvédère.
La vallée de la Restonica.
La bergerie de Melo.
Corte et sa citadelle.
Le général Gaffori (protecteur de la nation corse). Derrière lui, sa maison porte encore les impacts des balles et des boulets génois tirés lors du siège de Corte en 1750.
Pascal Paoli.
Un pont génois du 17° siècle sur le Tavignano.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
Jour 12 : remontée vers Bastia
Le lendemain matin, en traversant Corte, je me suis fait klaxonné à plusieurs reprises par un automobiliste qui trouvait que je n’avançais assez vite (2 ralentisseurs assez haut assez rapprochés l’un de l’autre, zone 30, bécane chargée, il est vrai que je les ai passé doucement). Je lui ai fait signe de passer ce qui ne lui a pas plu, semble-t-il. Me doublant, il s’est rabattu, me coinçant contre le trottoir. Baissant sa vitre, j’ai eu le droit à un florilège d’insultes (je pense) en corse puis en français, me demandant au final si je voulais qu’il descende (de voiture). J’allais accéder à sa requête, cherchant un endroit pour me garer, lorsque ma SDS me rappela dans le scala une de mes phrases favorites « on ne discute pas avec une brouette, on la pousse ! ». Je me contentais donc de baisser ma visière et d’attendre, tout en restant sur mes gardes. C’est le concert de klaxon des autres usagers de la route, bloqués par sa voiture, qui le firent repartir comme un malade. Ce fut le seul « incident » de notre voyage.
La remontée sur Bastia se fit par la RN 193, belle et roulante. Notre avant-dernière visite fut pour l’église Saint-Michel de Murato, édifiée au XII° siècle, dont les pierres en serpentine verte et en calcaire ont été disposées pour former des damiers ou des zébrures.
Après un bref arrêt au col de Teghime, d’où l’on devinait la mer des 2 côtés du cap Corse, ce fut la descente finale vers Bastia.
Après avoir déposé Black Pearl dans un parking du terminal d’embarquement, nous nous mimes en quête d’un restaurant pour un dernier repas corse (poisson pour madame, charcuteries pour moi) avant de passer l’après-midi à parcourir les quartiers de Terra Vecchia (le vieux port, la place St Nicolas) et Terra-Nova (la citadelle, plus authentique).
Devant la place St Nicolas est exposée une réplique du kiosque du Casabianca (l’original s'étant rapidement dégradé faute d'entretien), sous-marin qui s'illustra en participant à la libération de la Corse pendant la Seconde Guerre mondiale sous les ordres du capitaine de frégate Jean L'Herminier.(un souvenir d’enfance, la lecture de ses exploits dans la collection bibliothèque verte).
Toujours place St Nicolas, un Napoléon « bodybuildé ».
Le vieux port, dominé par l’église St Jean Baptiste, aux façades de tons d’ocre rouge et de jaune.
Les deux ports ; Au fond à droite, sur l’horizon, l’ile d’Elbe.
Quel que soit le quartier, maisons rénovées et maisons en ruine se côtoient dans un dédale de longues rues étroites, de petites places et d’escaliers. Ici aussi, le linge sèche aux fenêtrès, les murs se lézardent et les toits des maisons sont en lauze.
Ce coup-ci, on ne s’est pas fait avoir en arrivant trop tôt pour l’embarquement. Nous sommes arrivés avec un quart d’heure (corse) de retard par rapport à l’heure indiquée sur le billet. Tiens ? Pas de bateau à quai ? Renseignement pris, il a une heure de retard, mais cela semble être un grand classique. Et connu de certains, puisque des motards arriveront à l’embarquement bien après l’heure théorique de départ.
En attendant que fait-on ? On bavarde avec les autres motards, on se raconte nos voyages, nos coups de cœur ou de gu***e, certains leurs galères.
En tête, il y avait Thomas et sa copine, tous deux en Vespa, l’un de 1962, l’autre de 1973, les deux équipés d’un coffre en alu (monté sur les anciens Vespa de la poste espagnole) en guise de top-case.
Thomas est gérant d’un magasin à Biarritz. C’est un vrai passionné qui restaure, loue des Vespa et emmène parfois ses clients en road trip. Après avoir fait le tour de corse avec un groupe, ils s’étaient accordés quelques jours de bonus avant de rentrer. (son site : scootlegend.com)
A l’attache ! Avec deux heures de retard sur l’horaire prévu…….quand même !
Le lendemain matin, en traversant Corte, je me suis fait klaxonné à plusieurs reprises par un automobiliste qui trouvait que je n’avançais assez vite (2 ralentisseurs assez haut assez rapprochés l’un de l’autre, zone 30, bécane chargée, il est vrai que je les ai passé doucement). Je lui ai fait signe de passer ce qui ne lui a pas plu, semble-t-il. Me doublant, il s’est rabattu, me coinçant contre le trottoir. Baissant sa vitre, j’ai eu le droit à un florilège d’insultes (je pense) en corse puis en français, me demandant au final si je voulais qu’il descende (de voiture). J’allais accéder à sa requête, cherchant un endroit pour me garer, lorsque ma SDS me rappela dans le scala une de mes phrases favorites « on ne discute pas avec une brouette, on la pousse ! ». Je me contentais donc de baisser ma visière et d’attendre, tout en restant sur mes gardes. C’est le concert de klaxon des autres usagers de la route, bloqués par sa voiture, qui le firent repartir comme un malade. Ce fut le seul « incident » de notre voyage.
La remontée sur Bastia se fit par la RN 193, belle et roulante. Notre avant-dernière visite fut pour l’église Saint-Michel de Murato, édifiée au XII° siècle, dont les pierres en serpentine verte et en calcaire ont été disposées pour former des damiers ou des zébrures.
Après un bref arrêt au col de Teghime, d’où l’on devinait la mer des 2 côtés du cap Corse, ce fut la descente finale vers Bastia.
Après avoir déposé Black Pearl dans un parking du terminal d’embarquement, nous nous mimes en quête d’un restaurant pour un dernier repas corse (poisson pour madame, charcuteries pour moi) avant de passer l’après-midi à parcourir les quartiers de Terra Vecchia (le vieux port, la place St Nicolas) et Terra-Nova (la citadelle, plus authentique).
Devant la place St Nicolas est exposée une réplique du kiosque du Casabianca (l’original s'étant rapidement dégradé faute d'entretien), sous-marin qui s'illustra en participant à la libération de la Corse pendant la Seconde Guerre mondiale sous les ordres du capitaine de frégate Jean L'Herminier.(un souvenir d’enfance, la lecture de ses exploits dans la collection bibliothèque verte).
Toujours place St Nicolas, un Napoléon « bodybuildé ».
Le vieux port, dominé par l’église St Jean Baptiste, aux façades de tons d’ocre rouge et de jaune.
Les deux ports ; Au fond à droite, sur l’horizon, l’ile d’Elbe.
Quel que soit le quartier, maisons rénovées et maisons en ruine se côtoient dans un dédale de longues rues étroites, de petites places et d’escaliers. Ici aussi, le linge sèche aux fenêtrès, les murs se lézardent et les toits des maisons sont en lauze.
Ce coup-ci, on ne s’est pas fait avoir en arrivant trop tôt pour l’embarquement. Nous sommes arrivés avec un quart d’heure (corse) de retard par rapport à l’heure indiquée sur le billet. Tiens ? Pas de bateau à quai ? Renseignement pris, il a une heure de retard, mais cela semble être un grand classique. Et connu de certains, puisque des motards arriveront à l’embarquement bien après l’heure théorique de départ.
En attendant que fait-on ? On bavarde avec les autres motards, on se raconte nos voyages, nos coups de cœur ou de gu***e, certains leurs galères.
En tête, il y avait Thomas et sa copine, tous deux en Vespa, l’un de 1962, l’autre de 1973, les deux équipés d’un coffre en alu (monté sur les anciens Vespa de la poste espagnole) en guise de top-case.
Thomas est gérant d’un magasin à Biarritz. C’est un vrai passionné qui restaure, loue des Vespa et emmène parfois ses clients en road trip. Après avoir fait le tour de corse avec un groupe, ils s’étaient accordés quelques jours de bonus avant de rentrer. (son site : scootlegend.com)
A l’attache ! Avec deux heures de retard sur l’horaire prévu…….quand même !
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
J13 samedi 19/9:
De retour à Toulon après une nuit légèrement secouée (la mer était assez forte pour qu’on sente le roulis), retour vers l’hôtel IBIS de LYON. C’est le WE des journées du patrimoine et nous voulons en profiter pour visiter l’Opéra de Lyon et le quartier de la Croix Rousse (celui des ateliers de canuts) que nous n’avions pas fait à l’aller, et voir sa célèbre fresque murale (encore une).
En voici l’explication en images :
Le dimanche nous avons fait un crochet par les gorges de la Sioule pour rendre visite à ma fille avant de passer la soirée en compagnie d’amis motards à MOULINS. Le lundi, retour, pas pressé du tout, à la maison avec un dernier arrêt pour pique-niquer devant le château de Vaux-le-Vicomte, toujours aussi beau.
De retour à Toulon après une nuit légèrement secouée (la mer était assez forte pour qu’on sente le roulis), retour vers l’hôtel IBIS de LYON. C’est le WE des journées du patrimoine et nous voulons en profiter pour visiter l’Opéra de Lyon et le quartier de la Croix Rousse (celui des ateliers de canuts) que nous n’avions pas fait à l’aller, et voir sa célèbre fresque murale (encore une).
En voici l’explication en images :
Le dimanche nous avons fait un crochet par les gorges de la Sioule pour rendre visite à ma fille avant de passer la soirée en compagnie d’amis motards à MOULINS. Le lundi, retour, pas pressé du tout, à la maison avec un dernier arrêt pour pique-niquer devant le château de Vaux-le-Vicomte, toujours aussi beau.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
RETOUR D EXPERIENCE (15 jours – 2950 km dont 1100 en corse)
La circulation en corse
Première constatation : les corses des villes (mais aussi des campagnes) se garent absolument n’importe où et n’importe comment…surtout les gros 4×4.
Seconde constatation : ils roulent vite, même en ville, (Zone 30 ? kesako ?) et coupent les virages, même sans visibilité. Nous nous sommes retrouvés à deux reprises avec une voiture débouchant en sortie de courbe sur notre voie de circulation. Chaud…
Troisième constatation : Je n’ai jamais vu, dans les villes comme dans les villages, autant de ralentisseurs et/ou de pavés berlinois, certains en ligne, d’autres en quinconce, parfois un mix des deux : ralentisseur, puis pavé berlinois, puis de nouveau ralentisseur.
Sur les 1.100 km parcourus en 10 jours, ma moyenne générale aura tourné autour de 30 km/h et entre 40 et 45 km/h de vitesse réelle moyenne journalière.
Le réseau routier :
Les nationales (celles en rouge sur une carte routière) sont, pour la plupart de celles que j’ai prises, identiques à celle du réseau métropolitain.
Les départementales, c’est une autre histoire. Cela va du correct à la piste en terre (par absence de revêtement).
Quant aux routes blanches (sur la carte) à moins d’avoir un trail, oubliez-les dans votre roadbook.
Les panneaux routiers sont souvent « aérés » par des trous plus ou moins gros. Quant aux panneaux directionnels ils ont presque toujours une double appellation : corse et française. Mais pour simplifier la lecture, les corses ont réglé le problème à leur manière en utilisant copieusement la peinture noire….sur le nom français.
Parlons machines :
La reine de la Corse, c’est sans conteste la GS 1200, aussi bien en ville que sur route, qu’elles soient locales ou « pinzutti ». Viennent ensuite les RT. J’ai croisé quelques groupes de Harley, et quelques GT (pan-am, Goldwing, Kawa). En ville(s), il semble que ce soit la multistrada que j’ai le plus vu. J’ai quand même vu deux Intégra : l’un à Ajaccio (le même que le mien) le second à Bonifacio (c’était un savoyard avec le modèle 700).
Et les scooters ? Indéniablement c’est le T-Max qui tient le haut du pavé dans toutes les villes (je n’en ai pas vu sur route). C’est à Ajaccio que j’ai vu la plus grande concentration de T-Max au mètre carré. Il y en a à tous les coins de rues, des récents, des tunés, des épaves roulantes. Sans tomber dans le cliché du kéké en short, marcel et tongs, force m’a été de constater que la tenue des motards/scootards locaux est « tropicalisée » : jet ou casquette, quelques modulables (relevés, œuf corse –fallait la faire, celle-là), parfois rien, tee-shirt ou chemisette, petites chaussures ou baskets. Si vous voyez un gars en intégral, blouson et pantalon de moto, c’est surement un « pinzutti ». En full cuir, c’est un allemand ou un suisse. En ville, également quelques MP3, Métropolis, X-Max 125 ou 400 Majesty……
Sur route, à l’Ospédale, j’ai croisé un groupe de retraités lillois en MP3 (9 machines), groupe que nous croiserons à plusieurs reprises au cours des jours suivants. J’ai aussi fait un (petit) bout de route avec un couple de vendéens qui faisait le tour avec un métropolis. Sinon peu ou pas de scooter hors des villes.
Notre intendance :
Pour 15 jours de voyage, nous sommes partis chacun avec du linge pour une semaine, sauf deux pantalons de motos pour chacun (jean Furygan et pantalon toile Bering). Nous (Claudine) a toujours eu l’occasion de faire une lessive du petit linge (prévoir un tube de lessive à la main et des vêtements techniques de montagne qui n’ont pas besoin d’être repassés). De plus, j’ai remarqué la présence de laveries automatiques à proximité de chaque port de plaisance.
En conclusion : nous avons été séduits par cette ile. Les corses sont fiers, altiers, mais ouverts et serviables (pour la grande majorité d’entre eux) pour peu que l’on veuille faire le premier pas vers eux .
Nous y retournerons, mais probablement sous une autre forme de voyage, suite à une discussion un soir avec d’autres motards : ils sont venus en avion et louent leurs motos ou scooters sur place. Globalement, cela ne semble pas être plus onéreux que notre formule, avec la fatigue de la liaison au port (et le temps) en moins.
La circulation en corse
Première constatation : les corses des villes (mais aussi des campagnes) se garent absolument n’importe où et n’importe comment…surtout les gros 4×4.
Seconde constatation : ils roulent vite, même en ville, (Zone 30 ? kesako ?) et coupent les virages, même sans visibilité. Nous nous sommes retrouvés à deux reprises avec une voiture débouchant en sortie de courbe sur notre voie de circulation. Chaud…
Troisième constatation : Je n’ai jamais vu, dans les villes comme dans les villages, autant de ralentisseurs et/ou de pavés berlinois, certains en ligne, d’autres en quinconce, parfois un mix des deux : ralentisseur, puis pavé berlinois, puis de nouveau ralentisseur.
Sur les 1.100 km parcourus en 10 jours, ma moyenne générale aura tourné autour de 30 km/h et entre 40 et 45 km/h de vitesse réelle moyenne journalière.
Le réseau routier :
Les nationales (celles en rouge sur une carte routière) sont, pour la plupart de celles que j’ai prises, identiques à celle du réseau métropolitain.
Les départementales, c’est une autre histoire. Cela va du correct à la piste en terre (par absence de revêtement).
Quant aux routes blanches (sur la carte) à moins d’avoir un trail, oubliez-les dans votre roadbook.
Les panneaux routiers sont souvent « aérés » par des trous plus ou moins gros. Quant aux panneaux directionnels ils ont presque toujours une double appellation : corse et française. Mais pour simplifier la lecture, les corses ont réglé le problème à leur manière en utilisant copieusement la peinture noire….sur le nom français.
Parlons machines :
La reine de la Corse, c’est sans conteste la GS 1200, aussi bien en ville que sur route, qu’elles soient locales ou « pinzutti ». Viennent ensuite les RT. J’ai croisé quelques groupes de Harley, et quelques GT (pan-am, Goldwing, Kawa). En ville(s), il semble que ce soit la multistrada que j’ai le plus vu. J’ai quand même vu deux Intégra : l’un à Ajaccio (le même que le mien) le second à Bonifacio (c’était un savoyard avec le modèle 700).
Et les scooters ? Indéniablement c’est le T-Max qui tient le haut du pavé dans toutes les villes (je n’en ai pas vu sur route). C’est à Ajaccio que j’ai vu la plus grande concentration de T-Max au mètre carré. Il y en a à tous les coins de rues, des récents, des tunés, des épaves roulantes. Sans tomber dans le cliché du kéké en short, marcel et tongs, force m’a été de constater que la tenue des motards/scootards locaux est « tropicalisée » : jet ou casquette, quelques modulables (relevés, œuf corse –fallait la faire, celle-là), parfois rien, tee-shirt ou chemisette, petites chaussures ou baskets. Si vous voyez un gars en intégral, blouson et pantalon de moto, c’est surement un « pinzutti ». En full cuir, c’est un allemand ou un suisse. En ville, également quelques MP3, Métropolis, X-Max 125 ou 400 Majesty……
Sur route, à l’Ospédale, j’ai croisé un groupe de retraités lillois en MP3 (9 machines), groupe que nous croiserons à plusieurs reprises au cours des jours suivants. J’ai aussi fait un (petit) bout de route avec un couple de vendéens qui faisait le tour avec un métropolis. Sinon peu ou pas de scooter hors des villes.
Notre intendance :
Pour 15 jours de voyage, nous sommes partis chacun avec du linge pour une semaine, sauf deux pantalons de motos pour chacun (jean Furygan et pantalon toile Bering). Nous (Claudine) a toujours eu l’occasion de faire une lessive du petit linge (prévoir un tube de lessive à la main et des vêtements techniques de montagne qui n’ont pas besoin d’être repassés). De plus, j’ai remarqué la présence de laveries automatiques à proximité de chaque port de plaisance.
En conclusion : nous avons été séduits par cette ile. Les corses sont fiers, altiers, mais ouverts et serviables (pour la grande majorité d’entre eux) pour peu que l’on veuille faire le premier pas vers eux .
Nous y retournerons, mais probablement sous une autre forme de voyage, suite à une discussion un soir avec d’autres motards : ils sont venus en avion et louent leurs motos ou scooters sur place. Globalement, cela ne semble pas être plus onéreux que notre formule, avec la fatigue de la liaison au port (et le temps) en moins.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
Magnifique Gilles quel beau CR que tu nous a fait je viens de passer un super moment .
Vraiment que de belles photos encore merci pour le partage
La Corse
Vraiment que de belles photos encore merci pour le partage
La Corse
Adelie45- Pilier de Forum
-
Messages : 21945
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité Aéronautique
Localisation : Toulouse 31
Re: CR road trip en Corse
Sublime Gilles ! et
Nannan- Pilier de Forum
-
Messages : 18436
Age : 72
Emploi/loisirs : Retraité
Localisation : La Queue en Brie
Re: CR road trip en Corse
Magnifique Gilles mais tu aurais du signaler ton passage, nous aurions été heureux de te revoir et de te faire connaitre quelques subtilités sur Lyon
Ray69- Pilier de Forum
-
Messages : 9764
Age : 74
Emploi/loisirs : A bloc
Localisation : Villeurbanne
Re: CR road trip en Corse
Ca donne envie. Je rêve d'aller en Corse depuis des années et je suis en face en plus, c'est surtout que je ne peux y aller qu'hors saison et les traversées sont alors sporadiques.
Belles photos bien commentées et joli CR.
Belles photos bien commentées et joli CR.
Tipsy06- Admin
-
Messages : 11634
Age : 60
Emploi/loisirs : Chercheuse-chasseuse/scrapbooking-photo
Localisation : Nice
Re: CR road trip en Corse
Comme dit ailleurs, un CR d'une qualité à la hauteur de celle du plaisir rencontré à rouler en Corse !
Re: CR road trip en Corse
Bravo Gilles magnifique CR et très belles photos, comme ray tu nous aurais signalé ton passage nous aurions pu passer la soirée ensemble!
Algo- Pilier de Forum
-
Messages : 20177
Age : 77
Emploi/loisirs : Retraité/photos/moto et vélos (électrique). ULM Pendulaire
Localisation : Paris et Beaujolais (Mâcon)
Re: CR road trip en Corse
Ray69 a écrit:Magnifique Gilles mais tu aurais du signaler ton passage, nous aurions été heureux de te revoir et de te faire connaitre quelques subtilités sur Lyon
Algo a écrit:Bravo Gilles magnifique CR et très belles photos, comme ray tu nous aurais signalé ton passage nous aurions pu passer la soirée ensemble!
Désolé, je n'y ai pas pensé et de plus notre timing était assez serré.
___________________________________________________________________________________________________________________________________
La truffe au vent plutôt que le nez dans le guidon
Road-Trotteur
Gilles77- Modo
-
Messages : 1592
Age : 70
Emploi/loisirs : Retraité de la gendarmerie / rando / tai chi
Localisation : La Ferté sous Jouarre 77
Re: CR road trip en Corse
C'est bien un truc de retraité, ça !Gilles77 a écrit:notre timing était assez serré.
Re: CR road trip en Corse
Gilles pour ce superbe récit sur votre voyage en Corse. J'ai adoré les murs peints.
Vu le temps que tu as passé à faire ton C.R., ça valait au moins la peine d'être lu dans sa totalité. Un bon moment de lecture.
Vu le temps que tu as passé à faire ton C.R., ça valait au moins la peine d'être lu dans sa totalité. Un bon moment de lecture.
Ricoux33- Pilier de Forum
-
Messages : 7470
Age : 74
Emploi/loisirs : En Vacances
Localisation : Bordeaux
Re: CR road trip en Corse
Magnifique CR Merci beaucoup; on devait faire aussi mais ce fut raté pour cet année
Aioli 66- Pilier de forum
-
Messages : 2898
Age : 64
Emploi/loisirs : Gérant camping Vtt Fuoco
Localisation : Arles sur tech (66150)
Re: CR road trip en Corse
Tu m'as régalé et rappelé de vraiment bons souvenirs de l'île de l'une de mes arrière-grand-mères…
Re: CR road trip en Corse
Quel CR ! Magnifique ...
Bravo pour le trip enfin réalisé et le partage...
Bravo pour le trip enfin réalisé et le partage...
Gueule_kc- Pilier de Forum
-
Messages : 6827
Age : 55
Emploi/loisirs : Chirurgien
Localisation : Idf
Re: CR road trip en Corse
Quel magnifique CR Gilles, ça donne de plus en plus envie d'aller y faire un tour.
Encore un immense merci pour cet exceptionnel partage
Encore un immense merci pour cet exceptionnel partage
Re: CR road trip en Corse
Bravo et merci pour ce magnifique CR, ça donne envie effectivement d'y aller.
Digadi67- Pilier de Forum
-
Messages : 3962
Age : 52
Emploi/loisirs : Chargé projet / trompettiste badminton (alias the Killer)
Localisation : Strasbourg sud
Sujets similaires
» Deuxième road trip du reste de ma vie. Direction la CORSE
» Road Trip Magazine
» CR Le Cap Corse
» CR La Corse ça tourne !
» 5 conseils pour partir en Road trip
» Road Trip Magazine
» CR Le Cap Corse
» CR La Corse ça tourne !
» 5 conseils pour partir en Road trip
SGT3R® - Scooters GT 3 Roues - www.sgt3r.com :: Le paddock détente :: Les sorties, rencontres, balades à scooter ou à moto du forum "Scooters GT 3 Roues" (Public) :: Les Teams SGT3R :: Le coin de la Team PACA SGT3R :: Les CR de la Team PACA SGT3R
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum